Ce qui se passe au sein des quartiers Sicogi de la capitale économique doit édifier plus d'un. En effet, de plus en plus, les populations doivent comprendre et savoir que la période où l'Etat s'occupait de tout pour le bien-être de la personne humaine est révolue.
Aujourd'hui, c'est la politique du ?'peu Etat'' qui s'impose. Son rôle est réduit à ses pouvoirs régaliens de battre la monnaie et de sécurité. Dans une telle situation, l'individu doit prendre son destin en main. Pour sortir de la pauvreté, il doit prendre des initiatives. Ainsi pour le cas particulier des résidences Sicogi, les habitants doivent s'entendre pour mettre une bonne gestion en place. A l'image de la Tour Ouragan, ils doivent s'unir pour régler les problèmes liés à l'entretien de l'ascenseur ; des infrastructures de l'eau, de l'électricité. Les résidents doivent rechercher les solutions idoines aux difficultés de canalisation. En un mot, ils ne doivent compter que sur eux-mêmes. Aussi est-il important qu'une solidarité ait cours entre les résidents. En vue de créer les conditions pour aider ceux qui n'ont pu acquérir définitivement leur loyer à le faire. Ce qui va permettre de mettre fin aux expulsions abusives et autres humiliations inhérentes à la gestion de ces habitations qui appartenaient naguère à l'Etat.
C'est donc clair, plutôt que d'être nostalgique d'une période qui ne se reproduira plus, les résidents des quartiers Sicogi doivent plus que jamais multiplier les initiatives pour tirer profit de leurs investissements.
A. K.