Quel sens donnez-vous à cette sympathique cérémonie ?
Henriette Dagri Diabaté : Pour moi, c'est une cérémonie purement familiale, une aide que j'apporte à mes parents. Chez nous, quand on a un peu, il faut être solidaire, il faut partager. J'ai eu une broyeuse, j'ai vu un village où les gens n'en avaient pas, je leur ai donné pour faciliter leur travail.
D'autres cérémonies similaires sont-elles prévues ?
H.D.D. : Chaque fois que je peux, j'espère en faire encore. Tout dépend des modestes moyens que je peux avoir pour soulager ma population. Pour cela, il faut la paix. Je souhaite que cette fois, tout le monde soit d'accord pour qu'on puisse s'asseoir et penser développement. Parce que même si les armes se sont tues, la paix économique est à rechercher. La paix politique, la paix des hommes est à rechercher. Que les armes se taisent et qu'on donne la chance de penser autre chose, de profiter de ce dont on a besoin pour vivre.
Est-ce une manière pour vous de promouvoir le Vivre-ensemble
H.D.D. : le Vivre-ensembe se pratique. Je le prêche et j'essaie de l'appliquer, c'est-à-dire faire en sorte qu'autour de nous, quel que le niveau de la personne, son origine, sa classe sociale, que nous puissions nous entendre ; il faut appliquer le Vivre-ensemble plutôt que de passer son temps à le prêcher.
Propos recueillis par Ibrahima B. Kamagaté