jeudi 27 septembre 2007 par Le Front

La campagne pour le retour à l'école de tous les enfants surtout des filles a commencé hier dans un quartier précaire de la commune de Yopougon, (Gesco) qui compte 1760 élèves du primaire dont 775 filles. La cérémonie de lancement a été marquée par la remise aux élèves et aux enseignants de kits récréatifs et pédagogiques.


Des femmes parlementaires et ministres membres de réseau ont été présentées aux populations pour les inciter à mettre les filles à l'école. L'écrivain et enseignante Fatou Kéita a lancé un message fort pour sensibiliser sur l'importance de l'école pour tous les enfants. Notamment les filles. Bleu Lainé, ministre de l'Education nationale, a fait sa part de sacrifice en supprimant les droits d'inscription au primaire et en interdisant toute levée de cotisation anarchique.
La campagne nationale pour le retour des enfants à l'école est à sa troisième édition. Pourtant, elle semble ne pas être connue de tous. Financée par l'Union européenne (UE) et mise en ?uvre par l'Unicef, la campagne vise les parents, elle les sensibilise sur l'importance de l'école, de l'éducation. Elle s'étend sur l'ensemble du territoire. Vu son angle, cette campagne devrait permettre à 900 000 enfants de 6 à 12 ans dont des filles à s'inscrire facilement à l'école. Pour atteindre l'objectif de mobilisation et de sensibilisation, les leaders locaux, les communicateurs traditionnels, et les radios locales sont très sollicitées. Les zones Cno (centre, nord, et ouest) sont visées particulièrement parce qu'affectées sérieusement par la crise socio-politique. L'opération de maintien à l'école a un coût. Cette campagne coûtera près de 1,5 milliard de Fcfa à l'UE dans le cadre du programme d'urgence et de réhabilitation pour accompagner la sortie de crise. Grâce à cette campagne, elles sont 282 847 filles à reprendre le chemin de l'école.



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