jeudi 22 novembre 2007 par Nord-Sud

Les parties ivoiriennes signataires de l'accord de Ouagadougou ont accordé leurs violons sur la tenue effective de la présidentielle dans le deuxième trimestre de 2008 dernier. Un accord complémentaire, à cet effet, sera paraphé aujourd'hui sous l'?il du Président Blaise Compaoré.





Les représentants du camp présidentiel et de l'ex-rébellion ivoirienne, signataires de l'accord politique de Ouagadougou, en concertation depuis dimanche sous le contrôle du facilitateur burkinabé, ont bouclé hier le deuxième accord complémentaire de ce bréviaire de sortie de crise.

Cet accord complémentaire, selon nos sources, sera paraphé dans la matinée d'aujourd'hui par les deux délégations en l'absence de Laurent Gbagbo et Guillaume Soro.

Le secrétaire général des Forces nouvelles qui a marqué sa présence lors de ces négociations pendant quelques heures dans la capitale burkinabé a regagné hier Bouaké sous le coup de 12 heures pour les préparatifs de la visite officielle du chef de l'Etat dans le Nord.

L'accord complémentaire II de Ouagadougou, soulignons-le, a une spécificité en ce sens qu'il met un point d'honneur sur la question de la tenue des élections présidentielles en Côte d'Ivoire. Il fixe un seuil à ne pas franchir pour la tenue du scrutin présidentiel.

Les deux délégations ivoiriennes, au regard de cette prescription de l'accord complémentaire, ont convenu, selon nos sources, de fixer la date limite pour la tenue effective de la présidentielle dans le deuxième trimestre de 2008.

Ce délai prend de bout en bout en compte les préoccupations de la grande majorité des acteurs politiques qui n'ont de cesse d'exprimer leur désir ardent d'aller très vite aux élections et mettre fin à la période d'exception que vit la Côte d'Ivoire.

Le respect de ce chronogramme sonne comme un impératif pour tous les acteurs (Cei, Ins, Sagem, Cnsi) qui rentrent dans l'organisation des élections qui devront se mettre instamment en route pour assurer leurs missions en pensant au 2ème trimestre de 2008.

Cet accord complémentaire II a eu également le mérite de mettre un terme au débat sur l'opérateur technique qui aura en charge la confection des cartes nationales d'identité en portant son choix sur le Français Sagem. Reste l'onction d'un décret présidentiel et du Conseil des ministres au Sagem pour exercer.

L'étape de la question électorale franchie, les délégations ivoiriennes plancheront sur les autres questions et non des moindres en souffrance dans le cadre d'un autre accord complémentaire III. Les questions relatives aux grades des hommes de Soro, la sécurisation de tout le processus de sortie de crise, de la mobilisation des ressources pour mener à bon port le processus de sortie de crise seront abordées au cours de ces négociations.





K. Marras. D

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023