De source proche de la famille, le collectif d'avocats du polémiste ivoirien Antoine Assalé Tiémoko a interjeté appel. L'affaire Assalé est donc très loin d'être à sa fin. Autant dire que c'est maintenant que les choses vont commencer après le procès lapidaire fin juin, dénoncé par les avocats de la défense. Le bâtonnier de l'Ordre des avocats, Me Mentenon et le célèbre avocat Jean Blessy Chrysostome, qui font partie du collectif d'avocats qui défend la cause du jeune polémiste, entendent, en sollicitant l'arbitrage de la cour d'appel, prouver que le verdict prononcé par le tribunal de première instance d'Abidjan, n'était pas motivé. La cour d'appel devra se prononcer sur la forme de l'arrestation et de l'incarcération de Antoine Assalé Tiémoko. Autrement dit, est-ce que l'instruction du dossier par le procureur était fondée dans la forme ? Est-ce que le procureur et la gendarmerie ont respecté les droits de l'accusé lors de son interpellation ? La cour, si elle arrive à confirmer que la forme a été respectée dans l'affaire, devra aussi se prononcer sur le fond. Le délit présumé de "diffamation" et d'"outrages à magistrat" est-il fondé alors qu'il s'agit d'une contribution dans un journal ?
Il faut rappeler que le collectif d'avocats qui défend Antoine Assalé Tiémoko condamné à douze mois ferme fin décembre ne fait que grossir. Il y aurait aujourd'hui au bas mot huit avocats qui défendent sa cause. Signe, selon Raymond Assalé, son père, que celui-ci lutte pour une cause juste.
ASK