lundi 28 janvier 2008 par Fraternité Matin

Deux semaines bientôt que dure la fermeture des établissements d'enseignement secondaire privé. Et rien ne permet d'espérer, pour les 400 000 élèves qui en sont affectés, une réouverture de ces établissements dans les meilleurs délais. Réunie vendredi à son siège sis au Deux-Plateaux, la Fédération nationale de l'enseignement privé laïc de Côte d'Ivoire (Feneplaci) a décidé de maintenir son mot d'ordre de fermeture jusqu'à nouvel ordre. Les pouvoirs publics, selon le secrétaire général adjoint, M. Gohidé Tiémoko, ne manifestent aucun empressement à payer les 9,5 milliards de francs qu'elle réclame en urgence au titre des frais de scolarité de l'année 2006-2007. A peine un milliard aura été payé depuis l'interruption des cours le 16 janvier, en dépit de la promesse faite alors de verser 300 millions de francs par jour jusqu'à épurement complet des 25,725 milliards (passifs depuis 2001 y compris) exigés par la Fédération. Une goutte d'eau par rapport aux besoins et charges des fondateurs et qui n'aura permis de payer que 45 établissements sur les 213 recevant des élèves affectés de l'Etat et qui sont concernés , fait savoir M. Gohidé. Ils sont au nombre de 130 000, ces élèves qui ont pour parent l'Etat. Leurs homologues payants sont logés à la même enseigne qu'eux. Au fur et à mesure que s'égrènent les jours de pénitence, il y a lieu de s'interroger: comment sera géré ce temps perdu, surtout pour ceux qui doivent présenter des examens de fin d'année ?
E. Kodjo
Coup d'?il
Agban village. Le développement des villages Atchan.? Tel était le thème de la conférence que devait prononcer M. Akré Jean Matthieu, samedi dernier, à Agban village. Des grincements de dents liés à l'installation du nouveau chef de village l'ont amené à différer cette rencontre. M. Akré, expert-comptable de son état, entend, à travers cet exposé, offrir diverses solutions de développement au peuple Atchan.

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