mardi 29 janvier 2008 par Le Rebond

Le délai de juin 2008 pour l'organisation des élections en Côte d'Ivoire demeure au centre de tous les débats. Si pour certains le scrutin n'ira pas au delà de juin 2008, pour d'autres par contre, ce délai pourrait être retardé. Cette dernière opinion augure de l'impasse que le processus de sortie de crise présente. Parmi ceux qui pensent que l'échéance de juin ne pourrait pas se tenir figure le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner lorsqu'il a affirmé dimanche dernier à Ouagadougou que l'élection peut être retardée un tout petit peu. Ce n'est pas grave que ce soit repoussé d'un ou de deux mois . A l'analyse de ces propos de Bernard Kouchner, l'on perçoit aisément l'incertitude qui plane sur la tenue des élections en juin 2008. Avec un report la situation devient hypothétique. Car de légers reports en légers reports l'on finira par se retrouver en 2009. L'expérience a montré que les obstacles de tous genres ne manquent pas dans la crise ivoirienne. Souvent ces obstacles sont voulus pour retarder expressément afin de satisfaire des intérêts personnels. Le chef de l'Etat Gbagbo Laurent a lui-même affirmé que techniquement rien ne pouvait empêcher les élections de se tenir en juin. Il est donc important que tous travaillent sincèrement à la tenue des délais prévus. Il faut dire que les autorités ivoiriennes se donnent vraiment tous les moyens pour créer les conditions afin d'offrir des élections crédibles le plus tôt possible. Et cela est bien possible avant la fin du mois de juin 2008.

François Kouassi

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