A partir de dimanche, un séminaire de formation sur le thème Journalisme de réconciliation et de paix, synergie des médias pour des élections propres et sans haine en Côte d'Ivoire, s'ouvrira à Grand-Bassam à l'intention des journalistes politiques ivoiriens. Il s'achèvera le 8 mars. L'enjeu est de réaffirmer la posture éthique d'objectivité et de neutralité face aux compromis politiques. A 72 heures de cette activité didactique initiée par l'organisation civile Initiatives et Changements International via sa section ivoirienne et l'agence de presse et réseau médias, Infosud, les promoteurs ont rendu visite à des personnalités politiques de haut rang et d'institutions. C'est ainsi que mercredi, le directeur général de Fraternité Matin, Jean-Baptiste Akrou, a eu une séance de travail avec les organisateurs conduits par Mme Assana Sangaré, présidente de Initiatives et Changements Côte d'Ivoire et le journaliste à Infosud, Fabrice Boulé, responsable du programme Journalisme de réconciliation et de paix. Ils ont tous relevé la pertinence du thème et la nécessité de sa mise en pratique pour sortir la Côte d'Ivoire de l'ornière. Alfred Dan Moussa, directeur des rédactions de Fraternité Matin et président international de l'Union de la presse francophone (UPF), a reçu à cet effet, la caution du directeur général pour une implication et une appropriation par les journalistes du groupe de la vision du séminaire. D'autant plus qu'à en croire Fabrice Boulé, la matrice de la méthode est la valeur de l'individu, du journaliste et non sa compétence technique qui opère le choix de se soustraire des compromissions économiques ou politiques pour s'inscrire dans une perspective où priment les valeurs de fierté et d'appartenance à la corporation journalistique. Rempart qui fortifie la résistance à la partialité. Toutes choses qui permettent un partage objectif de l'information entre journalistes, levier de la synergie.
R. Coulibaly