Pour Valen Guédé, Gadji Céli doit être poursuivi pour avoir demandé aux artistes de suspendre leur participation au Burida. "Nous sommes là pour un débat. Parce que nous devons éclairer les artistes. Il y a beaucoup qui ne comprennent rien encore." Pour Valen Guédé, toute la polémique née autour de l'avant-projet de loi sur le statut du Burida est due à des incompréhensions. Au-delà des rencontres avec la presse, il veut donc faire de la proximité. En allant à la rencontre des populations pour leur présenter "La révolution culturelle Komoé". "Le projet de loi sur la politique culturelle, c'est du jamais vu en Afrique. Nous allons passer dans chaque commune pour l'expliquer. Le décret qui arrive va opérer une révolution." Annonce-t-il. Entre-temps, l'homme s'est voulu très amer avec Gadji Céli, le président de l'UNARTCI, dont il était le conseiller il n'y a pas longtemps. Bien que faisant croire qu'il n'y a rien entre les deux, il lui envoie des flèches très empoisonnées. " Komoé et l'administrateur provisoire, constate-t-il, sont en train de sortir le BURIDA des ténèbres. Chaque pays a sa loi nationale. On expose la Côte d'Ivoire. Je crois que l'Etat est très gentil. Gadji Celi doit être arrêté et mis en prison. " Le mardi dernier, Valen Guédé anciennement PCA du Burida en voulait terriblement à Gadji. Au point qu'il l'ait accusé de tout. Pour lui, Gadji veut la présidence du prochain conseil d'administration du BURIDA. Et c'est encore lui qui veut nommer le Directeur général. Et pour y arriver, Gadji et ses hommes s'adonneraient à des pratiques fétichistes. "Gadji et ses amis, révèle-t-il, sont des féticheurs. On sait où ils vont les week-ends. " En somme, pour Valen, Gadji s'est totalement discrédité à la tête de l'UNARTCI par des comportements qui ne siéent pas à sa fonction. " Il est destitué à la tête de l'Union. Parce qu'il ne mérite pas d'être président. Il n'a pas été élu à la suite d'une Assemblée générale. "Propose-t-il. "Il faut que l'UNARTCI cesse de nous vendre moins cher." Ajoute pour sa part Gédéon. " Nous ne sommes pas des moutons pour qu'on nous conduise dans le gouffre. Gadji est footballeur. Il n'a pas de palmarès. L'UNARTCI ne doit pas être une Union de mauvais présage pour ne s'occuper que des morts. " Enfonce le doyen Amédée Pierre. Le faussé s'approfondie au fil des jours entre les deux camps. Peut-être le temps des déballages. "Pour les sillons de la paix, le gouvernement a donné 350 millions à Gadji. A Bouaké, le Premier ministre a donné 5 millions. A Korhogo, Fofié a offert 2 millions 500 mille et il a reçu 1500000 de la part de Zackaria. Où est passé tout cet argent? Gadji ne nous a jamais rendu compte. Il dit qu'il a rendu compte au ministre Diby comme si c'était un artiste ", révèle Valen Guédé. Les retrouvailles entre les deux ne sont donc pas pour demain. Puisque chaque camp campe sur sa position. Et les palabres ont quitté le chemin du droit pour se muer en querelles de personnes.
Guehi Brence