vendredi 14 mars 2008 par Fraternité Matin

La RTI devait plutôt acheter les PAD des producteurs plutôt que de les soumettre à l'achat d'espace de diffusion et de garder en plus par-devers elle l'argent issue de la publicité intégrée . C'est en substance ce qui ressort de la conférence prononcée par Georges Aboké, conseiller à la Présidence au cours de la présentation officielle de l'Umaproci, l'Union des maisons de production et des producteurs audiovisuels de Côte d'Ivoire, mercredi dernier, à la Maison de la Presse. Loin de faire un procès à la RTI, le conférencier, qui avait la charge d'épiloguer sur les entraves à la production audiovisuelle en Côte d'Ivoire, a salué l'initiative des producteurs de se réunir en association. Il a par ailleurs dénoncé la médiocrité de leurs PAD et leur a recommandé de faire des productions intéressantes, de qualité pour les vendre aux télévisions des autres pays. Quant à M. Traoré Daouda du CNCA, il a fait une révélation : La RTI, selon l'article 12 de la convention portant concession d'exploitation, doit 0.5 % de son chiffre d'affaires annuel à la production privée . Les conférenciers ont déploré le manque de politique nationale de l'entreprise audiovisuelle et celui d'initiative des Ivoiriens. On peut donc dire que l'existence de l'Umaproci vient à point nommé. Surtout qu'elle envisage de fédérer les acteurs du monde audiovisuel et de mettre en place un dispositif performant de renforcement des capacités de ses membres. Pour son président, l'absence de financement, le manque d'encadrement et de formation ont motivé la création de l'Umaproci dont le souci est de trouver un canal de diffusion nationale pour exporter la culture. MM. Bi Ballo et Etranny, représentant respectivement les ministres de la Communication, de la Culture et de la Francophonie, ont salué l'initiative de l'Umaproci et lui ont souhaité bon vent.




M. C. Obindé

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