jeudi 29 mai 2008 par Fraternité Matin

Les membres de l'Inter Coton se sont retrouvés, hier, en assemblée générale pour faire le point de la situation. La dernière campagne cotonnière a enregistré 120 mille tonnes de fibres, alors que les années antérieures, c'est en moyenne, 400 mille tonnes que l'ensemble des producteurs de Côte d'Ivoire réalisaient. On le voit, la filière ne se porte pas bien. Les acteurs qui n'entendent pas voir perdurer cette mauvaise passe, se sont rencontrés, hier, à l'hôtel Sofitel, dans le cadre de leur association commune, l'Inter Coton, pour réfléchir sur les voies et moyens de relancer leur secteur d'activité. Ainsi, autorités de régulation, directeurs généraux de sociétés ou compagnies cotonnières, dirigeants de faîtières, responsables de coopératives, ont fait le point de la situation pour mieux lui trouver les solutions idoines. A la cérémonie d'ouverture, le président de l'Inter Coton, Soro Seydou, a rappelé les difficultés qui minent la filière. Entre autres, l'absence de semences performantes, le manque de financements structurés, le niveau élevé de dettes, la chute du prix de vente, l'apparition de pisteurs, les pertes subies par les compagnies cotonnières. La situation est donc peu reluisante. Mais les opérateurs sont loin de céder au découragement. Leur président en a donné le ton. Pour lui, l'espoir demeure parce qu'il y a des producteurs expérimentés et des techniciens compétents. Il n'oublie pas le soutien de certains partenaires au développement, au nombre desquels l'Union européenne dont le chef de la délégation en Côte d'Ivoire était représenté à cette rencontre.



Alakagni Hala

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023