mardi 3 juin 2008 par Notre Voie

Pneus usés regroupés au bord de la voie, balises totalement retirées, guérites hermétiquement fermées, vendeuses absentes. Tel était le visage des corridors de Capitainekro, Krindjabo, Assouba, N'Zikro, Yaou et Grand-Bassam le lundi 2 juin dernier. A Grand-Bassam, les éléments ont définitivement levé l'encre à 7h 00, à bord de la 4x4 double cabine du commissariat de police. Mais, où sont-ils partis?? s'est interrogé un passager dans un car de transport d'Aboisso le lundi 2 juin à 6h 10 mn. 75 % des barrages sur l'axe-routier Abidjan-Noé ont été supprimés? lui répond son voisin, parfaitement au fait de l'actualité. Désormais, on ne compte que trois barrages entre Abidjan et Noé distant de 170 kilomètres. Il s'agit des corridors de Gonzagueville (Abidjan), Samo et Sayekro. Une discussion est en cours, dit-on, pour le maintien ou non du barrage de Sayekro. C'est que ce corridor est un poste de combat avancé. Il est très stratégique dans le dispositif de sécurité de même que celui de Samo, qui a été maintenu. Certes, le racket et les tracasseries routières vont considérablement diminuer, mais de nouvelles mesures doivent être prises, ici et maintenant. Il s'agit d'équiper les forces de défense et de sécurité du Sud-Comoé en matériels roulants et de communication. Aboisso étant la seule et principale porte d'entrée du pays, il faut des véhicules de patrouille et d'intervention à la police, à la gendarmerie et aux douanes. La brigade de gendarmerie, la préfecture et le commissariat de police ne disposent pas de véhicules. Il faut y songer dès maintenant.



Sam Kadet

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023