samedi 23 août 2008 par Fraternité Matin

La suppression des peines privatives de liberté, dans les pays africains, pour les délits et crimes commis par voie de presse. Une autonomie financière pour les instances de régulation de la communication. Conférer aux régulateurs l'indépendance dans la gestion professionnelle des dossiers. La nomination ou la désignation des responsables en charge de la régulation ne doit constituer un obstacle à l'indépendance des instances de régulation. La nécessité de donner aux instances de régulation de la communication. et au RIARC, les moyens de se doter d'instruments techniques. La convergence et l'harmonisation des politiques par une approche concertée au niveau régional voire international. Telles sont, en substance, les résolutions du colloque international sur Régulation, démocratie et bonne gouvernance. Organisé les mercredi et jeudi derniers, par le Réseau des instances africaines de régulation de la communication (Riarc), à la Fondation Félix Houphouet- Boigny, pour la recherche de la paix de Yamoussoukro.
Au cours de ces assises, a indiqué Pr Séry Bailly, président du comité scientifique, les panélistes ont cherché à répondre aux questions suivantes : La subvention peut-elle garantir l'indépendance des instances de régulation ? Y a-t-il un essoufflement au niveau de celles-ci ? Faut-il adopter une nouvelle technologie ? Quelles en sont les difficultés dans les sociétés en transition ? Qui bénéficie ou doit bénéficier de la régulation ?
Au terme des discussions, la subvention est apparue comme une nécessité pour l'efficacité des instances de régulation. Qui ont besoin d'un souffle nouveau. Elles doivent, en outre, s'ouvrir aux nouvelles technologies puis en profiter. Car, comme l'a souligné le président du Riarc, M. Urbain Traoré, l'on est plus à une époque de changement, mais à un changement d'époque.
Pour le ministre de la Réconciliation nationale, Pr Danon Djédjé, co-président du colloque, la célébration du 10ème anniversaire du Riarc en Côte d'Ivoire, est une contribution des membres à la renaissance post-crise de ce pays. Aussi, a-t-il renchéri, le rapport final de ce colloque doit être un indicateur pour tous. Parce que, dira-t-il, la régulation est d'une importance capitale dans une société en pleine mutation. Signalons que les panélistes ont planché durant ces 48 heures sur divers thèmes et sous-thèmes. A savoir : la régulation socio politique, économique et socio culturelle, la régulation et l'auto régulation des médias, la convergence des systèmes mondiaux, la divergence des législations nationales et perspectives. A l'ouverture, les Pr Francis Wodié et Annie Le Noble-Bart ont animé des conférences inaugurales. Respectivement sur les thèmes Régulation dans la société et régulation et auto régulation des médias. Ce colloque sur régulation, démocratie et bonne gouvernance a enregistré la participation de plusieurs délégations venues des pays d'Afrique et d'Europe.




Koffi Kouamé

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