A la faveur de la tournée que le président du Front populaire ivoirien a entreprise dans la première moitié de l'année dernière, à Korhogo, la Fédération a enregistré un nombre important de ralliements à la cause des idéaux du parti de Laurent Gbagbo. On se souvient que lors du meeting du Premier ministre Pascal Affi N'Guessan, une foule de militants du Rdr avait marqué de façon plus éclatante, leur adhésion au parti présidentiel. Dans la même veine, lorsqu'il est monté au crachoir, le patron du Fpi n'a pas tari d'éloges envers Zondéléhé Soro, le vaillant Fédéral, principal artisan de cette mobilisation jamais vue dans la cité du Poro. Aujourd'hui, un an jour pour jour après, le constat est amer. Le bloc rebelle?, comme on chahute ici, les transfuges de la case verte ne veulent plus voir les membres du bureau Fédéral. Pour ce faire, ils organisent sous la férule de Abou Mapiéchon (à ne surtout pas confondre avec l'illustre disparu qui a tout donné au Fpi, Mme Cissé et Lanzéni Coulibaly mènent en filigrane), des actions subversives pour renverser M. Zondéléhé Soro malgré la grande estime et le capital de confiance dont il jouit auprès de la haute direction de son parti qu'il a toujours servi avec abnégation, pondération et compétence. Des sources précisent qu'une main occulte serait derrière cette fourberie. Alerté, le président Affi, comme à son habitude, a dépêché l'honorable Laurent Akoun pour ramener à la raison, la troupe conduite par Mapiéchon et dans le même temps, maintenir la flamme du Fpi dans la Région des Savanes qui s'apprête à faire un triomphe au N°1 ivoirien, lors de la prochaine élection présidentielle. "Il faut se garder de briser l'élan suscité par la grande estime dont jouit le parti présidentiel, à cause des strapontins dont certains voudraient s'emparer sans passer par la voie des urnes. Et oui, c'est cela le Fpi ! Les postes requièrent l'assentiment de la base et sans son onction, tout est vanité. Le plus important aujourd'hui, c'est d'occuper chaque jour une grande parcelle afin de porter Laurent Gbagbo au pouvoir au soir du 29 novembre", conseille Mme Fatoumata Coulibaly, la bouillante militante qui a subi toutes sortes d'humiliations ici depuis 1990.
Yolande de Sépénédio depuis Korhogo
Yolande.sepenedio@gmail.com