jeudi 9 juillet 2009 par Nord-Sud

Stéphane adore le saut en hauteur

Houé Stéphane, 28 ans, a été jugé et reconnu coupable pour vol de nuit avec violence. Le tribunal de Yopougon l'a condamné à douze mois fermes. Le 23 juin, à 3 heures du matin, Stéphane escalade le balcon de Mme Beugré pour atterrir dans le salon. Il ramasse l'ordinateur portable et le téléphone cellulaire qui étaient déposés sur la table. Mais, le bruit de ses pas réveille la victime qui crie Au voleur . Stéphane sort un couteau pour lui intimer l'ordre de se taire et recommande à sa victime de lui ouvrir la porte afin qu'il puisse s'échapper avec son butin. Ce n'est que deux jours après le forfait que le bandit tombe dans les filets de la police. Conduit le 2 juillet à la barre du tribunal de Yopougon, Stéphane tente de se dédouaner. Depuis la police, mes parents ont pris l'engagement de payer. C'est au moment où ils réunissaient les fonds que j'ai été déféré au parquet , indique-t-il. Le tribunal n'ira pas loin dans les débats avec le prévenu puisqu'il reconnaît les faits : douze mois à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca).


Ibrahim s'est fait passer pour le receleur

R. Ibrahim, 30 ans, étudiant en commerce, a appliqué un plan qui s'est retourné contre lui. Le 25 juin, à 2 heures, il grimpe la clôture de l'Inspection d'enseignement primaire (Iep) Yopougon 1. Ibrahim défonce la porte de la bibliothèque pour se tirer avec un colis de 40 livres scolaires. Les vigiles, qui faisaient le guet, l'attrappe à une dizaine de mètres du lieu de son forfait avec son colis. Selon lui, le voleur les livres lui ont été vendus par le surveillant de l'école primaire. C'est un vigile qui m'a proposé les ouvrages. J'ai déboursé 5.000 Fcfa pour avoir ces documents , soutient Ibrahim entre les mains des gardiens. Ces derniers le conduisent alors chez D. Lanciné, le présumé vendeur des livres. En réalité, Lanciné, 59 ans, est le vigile de l'école Iep Yopougon 1. Ibrahim, reste confus à la vue de Lanciné. Toutefois, l'étudiant maintient ses accusations. Lanciné et Ibrahim comparaissent le 3 juillet à la barre au tribunal de Yopougon. L'un est poursuivi pour vol et l'autre pour recel. Les débats sont houleux car Ibrahim affirme bec et ongle que c'est Lanciné qui lui a vendu les manuels. Lanciné soutient le contraire. Le témoignage de Guéi Thierry dont les éléments ont appréhendé Ibrahim et l'argumentation développée par le procureur clouent le bec d'Ibrahim, le véritable voleur. Douze mois fermes et 50.000 Fcfa d'amende.


On en a profité !

Yopougon Andokoi, à 3 heures 30. Trois malfrats fracassent, avec deux pieds de biche, le magasin de dépôt de bouteilles de gaz appartenant à Mme Ouraga. Les bandits emportent quelques bouteilles sans laisser de trace. Aux environs de 5 heures, le jour des faits, Dembélé Daniel, 30 ans, et Diko Dagadougou, 23 ans, qui passaient par là se mettent aussi à piller le dépôt. Ils prennent cinq bouteilles de gaz (6 kg) qu'ils cachent dans la broussaille. Plus tard, la victime fait le constat d'usage en compagnie des éléments du 23 ème arrondissement de police. Le ratissage qui s'ensuit ne porte pas fruit. Ce n'est que partie remise puisque la victime poursuit ses enquêtes. Le 23 juin la moisson est abondante. Dembélé et son complice sont appréhendés pour vol de nuit en réunion. Mme le juge, on a vu les gens en train de prendre les bouteilles. On a donc profité pour se servir. Comme le magasin était cassé et les gens prenaient le gaz alors on a pris pour nous aussi, soutiennent-ils de concert à la barre le 3 juillet au tribunal de Yopougon. Vous avez profité comme les autres. Mais, c'est vous deux qui êtes devant le tribunal aujourd'hui . Le tribunal a requalifié les faits en vol simple. Dembélé et Diko ont pris douze mois fermes.


Mal chaussé

L'histoire du cordonnier mal chaussé se vérifie auprès de Yves Donatien, 25 ans. Il est cordonnier non loin du terminus du bus 40, à Yopougon-Kouté. Le 24 juin, aux environs de 23 heures, il ne s'est pas fait prier pour arracher le téléphone portable de G. K. A l'aide d'un couteau, il menace la victime qu'il surprend par derrière. Malheureusement pour Yves, une patrouille de la police du 16ème arrondissement passait par-là. Le cordonnier n'a pas le temps de savourer son coup. Les flics l'appréhendent. Conduit à la barre le 3 juillet, au tribunal de Yopougon, Yves voulait mener en bateau le tribunal. Mais c'est plutôt son navire qui prend de l'eau. Deux mois fermes.

Le peintre reste à la Maca

Amani Jean, 29 ans, peintre en bâtiment s'est taillé une réputation. Joint à l'équipe de peintres chargés de donner un bel éclat aux bâtiments des gardes pénitenciers, il s'est rendu coupable du vol de 100.000 Fcfa et d'un téléphone portable. L'infraction a été commise le 25 juin au domicile de dame Ouélou. Amani qui suivait les faits et gestes de la maîtresse des lieux profite d'un moment d'inattention pour s'introduire dans la cham­bre conjugale. Il passe au peigne fin les lieux pour sortir avec une enveloppe contenant de l'argent et un téléphone cellulaire. Le prévenu à la barre le 3 juillet ne con­vainc pas le tribunal sur son innocence. Le peintre restera donc à la Maca cette fois-ci derrière les barreaux pour trois mois fermes.

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