jeudi 9 juillet 2009 par Le Temps

A quelques mois du scrutin présidentiel du 29 novembre 2009, les populations des cantons Guébié, Bamo et Pacolo qui composent la sous-préfecture de Gnagbodougnoa, s`activent pour redonner leurs suffrages au Président Laurent Gbagbo. C`est dans ce cadre que Ablédji Gnahoua, Dlc du président Gbagbo s`active après l`opération d`enrôlement et d`identification pour le vote massif des populations pour marquer la différence dans le département de Gagnoa. Toutefois, pour parvenir à ses objectifs, le Dlc du président Gbagbo reconnaît que la visite du chef de l`Etat dans sa localité lui a été d`un apport considérable. "Nous disons merci au président de la république Laurent Gbagbo. Les événements de 1970, sont les événements de tout Gagnoa. Ce n`est pas spécifique aux Guébié. Kragbé Gnagbé était certes ressortissant du Guébié, mais c`était du mépris pour les gens de ce calibre. Ce que le chef de l`Etat a fait pour Gnagbodougnoa a contaminé tout le département de Gagnoa. Quand il y a eu le multipartisme, le président de la république, alors qu`il était dans l`opposition, a été le premier à nous rendre visite. De 1990 jusqu`à 2000, il était beaucoup régulier ici. C`est depuis ces moments-là que le peuple s`est affiché et l`a aidé à être au pouvoir d`Etat". A-t-il indiqué. Cependant, Ablédji Gnahoua révèle qu`à la suite de l`appel au pardon du Président Laurent Gbagbo depuis 1990, le peuple Guébié a pardonné à ses bourreaux. En réplique, il projette rencontrer tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans les massacres de 1970 pour fumer le calumet de la paix. " Quand Dieu nous a créé, il nous a fait des promesses de bonheur et de joie. Et il ne faudrait pas qu`on reste en marge de cette prédication. Tout ce qui est passé est passé. Nous avançons pour la reconstruction de Gnagbodougnoa, du Guébié et pour la Côte d`Ivoire en général. Ceux du Pdci qui ont posé ces actes, nous allons les inviter pour leur dire que tout ce qui est passé est passé et nous leur pardonnons". A conclu le Dlc du président Gbagbo.

Charlemagne 1er
Correspondant régional

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