vendredi 30 octobre 2009 par Le Quotidien

Des éléments du Centre de commandement intégré menacent de se retirer du processus électoral.

S'achemine-t-on vers des jours chauds au Centre de commandement intégré (CCI) ? Tout porte à le croire avec la sortie des éléments de ce groupement militaire qui ont donné de la voix récemment pour dénoncer l'attitude de leurs supérieurs hiérarchiques. Et pour cause. Ces derniers ne leur auraient pas versé leurs primes à la suite de la sécurisation des opérations d'audiences foraines. Des arriérées de primes qui se chiffrent à plusieurs millions de nos francs. A en croire ces soldats qui sont issus aussi bien des rangs des Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire (FDS-CI) que des Forces armées des forces nouvelles de Côte d'Ivoire (FAFN-CI), ils sont au moins trois mille à être dans cette situation. Alors que les primes impayées varient entre 250.000 à 350.000 FCFA. Selon ces soldats qui ont décidé de rompre le silence, leur plainte s'adresse en priorité à la cellule financière du CCI. Estimant que celle-ci les
a royalement oubliés. Mais qu'ils ne comptent pas restés les bras croisés face à cette situation qui a vu la mort de certains de leurs camarades. Pour la cause des défunts et pour notre propre cause, nous projetons d'ici peu un soulèvement contre le CCI. Parce qu'à travers lui, nous espérons être entendus et compris par les plus hautes autorités du pays , ont-ils martelé. Avant de s'interroger sur les raisons d'une telle attitude. Comment peut-on utiliser des hommes, de surcroît en armes, et refuser de payer des primes qui leur reviennent de plein droit ? . Les soldats ont dit faire confiance en leurs différentes hiérarchies, notamment le chef d'état-major des FDS-CI, le Général de Division Philippe Mangou et le chef d'état-major des FAFN-CI, le Général de Brigade, Soumaïla Bakayoko pour la résolution de ce problème.


José S. Koudou

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