lundi 28 décembre 2009 par Le Patriote


Le Directeur central de campagne adjoint du candidat Alassane Dramane Ouattara chargé de la Jeunesse était en tournée, du 14 au 22 décembre derniers, dans les régions du Sud-Bandaman et du Fromager. A l'issue de ce périple, Karamoko Yayoro nous fait un bilan, tout en évoquant l'incident dont il a été victime à Niambézaria, dans le département de Lakota.

Le Patriote : Vous revenez d'une tournée de sensibilisation qui vous a conduit dans le Sud-Bandaman et le Fromager, quel bilan faites vous de cette tournée?
Karamoko Yayoro : Le bilan, pour nous, est positif. De Fresco, où nous avons commencé, nous avons fait en moyenne deux meetings par jour. Nous avons visité une trentaine de localités, notamment dans les villes de Fresco, Guitry, Lakota, Gagnoa, et Oumé. Nous avons eu, en plus des meetings, des séances de travail avec toutes les structures du parti et de la campagne du président Ouattara. La tournée nous a permis de vérifier le travail que font les structures sur le terrain et également l'implication des jeunes dans le contentieux électoral. Ensuite, nous avons échangé avec des autorités administratives et traditionnelles des villes. Le bilan est donc positif en termes de mobilisation et du message qui est passé.

LP : Quelle était la trame du message que vous avez eu à passer ?
K.Y : C'était un message d'unité, de fraternité et de cohésion nationale. Nous avons aussi profité pour présenter les grands axes du programme de gouvernement de notre candidat, le Dr Alassane Dramane Ouattara. Nous sommes allés dire à nos parents ce que le président ADO compte faire pour eux dans les cinq années à venir. Nous sommes allés leur dire ce qu'ADO compte faire surtout pour le monde paysan.

LP : Pensez vous que le message a été bien perçu par les populations ?
K.Y : Les populations ont été très attentives durant nos interventions. Et à la fin de chaque rencontre, elles n'ont cessé de nous approcher pour nous dire qu'elles ont bien saisi le message. Et cela, nous nous en réjouissons.

LP : Vous avez eu des difficultés pour tenir votre meeting à Niambézaria, dans le département de Lakota. Que s'est-il réellement passé et quel commentaire faites-vous de cet incident ?
K.Y : Au cours de notre meeting dans cette localité, des jeunes très excités certainement par l'alcool, se réclamant du FPI, ont commencé à apostropher les éléments de sécurité du meeting. Malgré le mot d'apaisement que nous lancions à leur endroit, certains d'entre eux ont vite fait de tenter de saboter la cérémonie. Il faut dire que cela fait partie du comportement politique du FPI qui n'a plus d'argument. Ce parti n'a donc que la violence pour se faire entendre. Nous avons pu continuer le meeting. L'essentiel, c'était de tenir le meeting. Et nous l'avons fait. Nous avons pu passer le message.

LP : Avec les campagnes qui approchent, ne craignez-vous pas d'avoir régulièrement affaire à ce genre d'incidents les jours à venir ?
K.Y : Je crois qu'on n'en sera pas là. Il faut que chacun sache qu'il est appelé à faire campagne partout où il le souhaite. Pour cela, chacun doit appeler ses militants à la retenue. Ce conseil est surtout valable pour le FPI.

LP : A quand la prochaine tournée ?
K.Y : Pour nous, il était important de poursuivre ce genre de tournée. Nous allons l'accentuer. Dès le début de l'année nous serons dans la Vallée du Bandaman, donc dans les villes de Bouaké, Sakassou et Béoumi. Après, nous allons également sillonner le Moyen-Comoé. Nous irons donc porter le message d'espoir, d'unité, de fraternité et de cohésion nationale du Dr Alassane Dramane Ouattara. Nous allons proposer à ces populations le projet de société du candidat qui va permettre à la Côte d'Ivoire de rebondir et de renaître de ses cendres.
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