samedi 3 avril 2010 par L'expression

Et un de plus ! Les prix à la pompe prennent à nouveau l'ascenseur. Les automobilistes devant les stations services doivent débourser trente francs de plus pour le litre de gasoil et quarante francs supplémentaires pour ceux qui roulent au super sans plomb. Pour s'éclairer à la lampe tempête, les utilisateurs du pétrole lampant, videront eux aussi, un peu plus que par le passé, leur porte-monnaie. Ils n'ont pas échappé au mouvement haussier. Le litre ici est passé de quatre cent quatre vingt dix huit francs à cinq cents vingt six francs. Les Ivoiriens sont ainsi assommés par une autre calamité qui en ajoute aux autres qui les maintiennent dans une existence sans vie. Les travailleurs arrivaient à peine à ne pas mourir de faim. Avec les gains insignifiants payer les loyers, les factures d'eau, d'électricité, le transport et les frais de nourriture relevait du parcours de combattant. Les voix menant dans les centres de santé ont été généralement remplacées par les détours chez le tradi-praticien. Les nouvelles augmentions des prix des produits pétroliers font détériorer le quotidien des populations. C'est connu que ces augmentations ont un impact sur le cout des transports. Et lorsque les transporteurs répercutent les hausses, les industriels et les commerçants sont dans l'obligation de suivre le mouvement. Et comme personne ne doit sortir perdant parmi les acteurs économiques, c'est en définitive le consommateur final qui paie la facture. Il faut aller donc chercher dans les poches asséchées les compléments pour tenir. Une gymnastique de l'impossible qui pousse à la débrouillardise et à la corruption pour ceux qui en ont l'opportunité. Le grand nombre des travailleurs ordinaires est condamné, quant à lui, à s'user à la tâche. Non pas pour vivre, mais pour mourir. Maintenu qu'il est dans l'incapacité de se nourrir et de se soigner.
D. Al Seni

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