mardi 18 mai 2010 par Nord-Sud

Le contentieux portant sur la liste grise n'a pas commencé, hier, dans la cité du Poro. Un rendez-vous manqué qui n'a véritablement pas surpris les observateurs tant le présage d'un non-lieu était fort. En effet, à Korhogo, cette opération relative à la régularisation des personnes qui figurent sur la liste grise, annoncée pour débuter hier, a connu une préparation qui laisse à désirer. D'ordinaire, avant le début de chaque opération du processus électorale, les populations étaient convoquées par le préfet pour être informées du lancement, de la conduite à tenir et des précautions à prendre pour voir l'opération couronnée de succès. Les partis politiques prenaient le relais de l'information. Et c'est véritablement ceux-ci qui faisaient la sensibilisation. Cette fois, rien de tout cela. Par ailleurs, ni le président de la Cei locale, ni les commissaires locaux n'ont reçu d'instructions relatives à cette nouvelle opération. De leur côté, les populations qui suivent, à peine le journal télévisé en cette période dominée par le délestage, sont pour la plupart ignorantes de l'orientation actuelle du processus électoral. La seule note qui annonçait l'imminence d'une opération liée à la liste électorale est la formation de quelques agents de l'Ins le mercredi 5 mai dernier à l'école primaire Ouézzin Coulibaly. Des agents qui, dit-on, seraient formés pour conduire le précontentieux. C'est donc sans surprise que, hier, les portes de la Cei locale sont restées closes et que le personnel vaquait à d'autres occupations. Tout le monde manquait d'informations. Aussi bien les autorités administratives que politiques. Le rendez-vous d'hier a donc foiré.

Timité Cheick à Korhogo

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