vendredi 25 juin 2010 par Nord-Sud

Tout ça pour ça
Yao N'guessan Bernard et Kouamé Pascal ont mis leur force et leur intelligence au service du mal. Ils se sont donné tant de peines qu'à la fin de leur malice. Ils en ont eu le visage tuméfié et le crâne plein d'écorchures. En effet, les deux vauriens se sont rendus coupables du vol d'une montre à la gare routière à Siporex (Yopougon), le 7 juin. Dans leur fuite, ils ont été pris en chasse par une foule vindicative. Ce sont des éléments du Cecos qui les ont tirés de ce mauvais pas. Interrogés par la juge pénale sur les faits, les accusés disent qu'ils ont volé pour combler un besoin matériel. Sans détour, le tribunal les déclare coupables. En répression, Bernard et Pascal sont condamnés à 3 mois de prison assortis d'une amende de 20.000Fcfa chacun.

Vite, vite, vite,
Avoir un travail n'est pas chose facile par ces temps moroses. Konan Amoïn Delphine, après cinq ans passés sur le carreau, se confie à Yapi Bedel Armand qui se dit informaticien. Il promet un boulot à la jeune dame moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes. Il demande à Delphine de lui remettre 1,5 million Fcfa pour un poste d'agent comptable dans une entreprise de transit au port autonome d'Abidjan. Vite dit vite fait. Armand reçoit l'argent demandé. Delphine ne savait pas qu'elle venait de jeter ses sous par la fenêtre. L'indélicat disparaît sans laisser de traces jusqu'au 30 mai où les faits le rattrapent. A la police comme au tribunal de Yopougon, le 18 juin, il reconnaît avoir escroqué la plaignante. Armand prend 6 mois fermes. Une fois libre, il doit verser à Delphine 1,8 million Fcfa à titre de dommages et intérêts.

Si et seulement si
A en croire, Koné Patrice, au départ le projet de recrutement à l'emploi domestique (fille de ménage, boys, cuisinier,), avait prévenu les candidats au job: J'ai créé en accord avec un partenaire, un cabinet de recrutement. Les frais de dossiers étaient fixés à 5000Fcfa. J'ai dit à tout le monde que des places étaient disponibles en fonction de la demande et qu'aucun remboursement n'était possible après avoir déposé le dossier. Patrice comparaît à la barre du tribunal de Yopougon pour répondre des faits d'escroquerie portant sur la somme de 150.000Fcfa. Les plaignants, une dizaine d'hommes et de femmes, se sont constitués partie civile. Ceux-ci estiment qu'ils ont été grugés et demandent alors réparation du préjudice. Le tribunal après délibération, déclare que les faits reprochés au prévenu ne sont pas établis pour insuffisance de preuve. Il prononce sa relaxe. Patrice sort libre mais les victimes veulent faire appel. C'est donc une affaire à suivre.

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