vendredi 20 août 2010 par Le Temps Hebdo

Hier jeudi 19 août, des riverains de Gonzagueville, sous quartier de la commune de Port-Bouët, se sont réveillés dans le sang. Le sang d'une jeune fille, tuée à plusieurs coups de couteau. Qui sont ces criminels et pour quel motif ont-ils commis cette horreur ? Difficile, pour l'heure, de répondre à ces interrogations. Mais une chose est claire, c'est dans la nuit du mercredi 18 à hier jeudi 19 août 2010, que les faits cruels se sont produits. En effet, selon la mère de la défunte, une jeune dame, encore sous le choc et pleurant toutes les larmes de son corps, que nous avons trouvée hier aux environs de 11h devant le commissariat du 24ème arrondissement de Port-Bouët, près du corbillard où se trouvait la dépouille de sa fille, dans la soirée du mercredi dernier 18 août, sa fille, Ahiké Emmanuela, 17 ans, débordante de vie, était à ses côtés, sur son lieu de commerce. Elle vend des ?ufs bouillis aux abords de maquis à Gonzagueville. Mais pour que les autres membres de la famille puissent avoir accès à leur maison, situé non loin du lycée moderne de Port-Bouët, toujours à Gonzagueville, elle remet les clés à Emmanuela tout en lui demandant de la devancer. Mais voilà que plus tard, elle est jointe sur son cellulaire par son mari qui réclame les clés de leur logis. Là, la bonne dame dit ne rien comprendre. Cela fait pourtant que sa fille a pris le chemin de la maison. Cependant, elle demande à son homme de patienter, juste un tout petit peu. Mais, voilà qu'après son commerce, lorsqu'elle rentre à la maison, la porte est toujours fermée et point de Emmanuela. Mais que lui est-il arrivé ? s'interroge-t-elle. On mène des recherches, en vain. Après quoi, on fait sauter une fenêtre pour avoir accès à l'intérieur de la maison. La famille, qui dort d'un ?il, espère que la jeune fille rentre d'un moment à l'autre. Que non. Très tôt le matin, les voisins sont alertés. Mais on n'a même pas le temps de reprendre les recherches, que de jeunes gens débarquent dans la cour et demandent à ce que les parents s'orientent vers l'orphelinat, situé après le commissariat du 24ème arrondissement de Port-Bouët-Gonzagueville. Parce ce que en ce lieu, (distant d'environ 2 Km de leur domicile) expliquent-ils, git le corps sans vie d'une jeune fille, correspondant à la description de Emmanuela, dans la broussaille. Malheureusement, quand la mère de Emmanuela arrive sur les lieux, le constat est choquant et amer. C'est bel net bien le corps de sa fille qui git dans une marre de sang. Les tueurs ont porté plusieurs coups de couteau à leur victime, notamment dans le cou. Le commissariat du 24ème arrondissement saisi, des agents de l'ordre s'y déportent pour le constat. Les éléments des pompes funèbres, à leur tour, sont réquisitionnés pour l'enlèvement de la dépouille pour sa conservation à la morgue. Une enquête ouverte afin de neutraliser les assassins qui, pour l'heure, souffrent l'air de la liberté, avec les mains souillées de sang. Vivement que cette enquête aboutisse pour cerner tout le contour cet acte cruel. Notons pour finir que, en croire des indiscrétions, cela fait la deuxième personne, qu'on liquide dans cette zone, en moins d'un mois. Raison pour laquelle, les appels de détresse de la jeune, cette nuit, sont tombés dans les oreilles de sourds. Les riverains de ce secteur plongé dans le noir ont préféré se planquer sous leur lit, attendant la veille pour voir de quoi il était question avant d'alerter la police.

Madeleine TANOU

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023