Dans le but de faire le bilan de la visite des populations wê au Président Laurent Gbagbo, Le ministre Hubert Oulaye, président du comité d'organisation de ladite visite, a rencontré la presse. Et ce, à la salle de conférence du ministère de la fonction publique. Hubert Oulaye précisera qu'il s'agit de faire le bilan de la visite des populations du Moyens-Cavally au Président de la République dans son village natal. "A l'initiative des directeurs départementaux de campagne de Guiglo, de Bloléquin, de Toulépleu et de Duékoué, nous avons voulu, nou, responsables de campagne du Président Laurent Gbagbo et l'ensemble des populations Wê, rendre visite à notre chef dans son village. L'objectif étant de lui apporter notre soutien ferme. L'idée ayant été appréciée par toutes les couches sociales de la région du Moyen-Cavally, la cérémonie a connu un franc succès. Plus de huit mille personnes ont fait le déplacement. De sorte qu'à la fin de la cérémonie, au moment où il s'agissait de prendre le repas au domicile du Président, il y a eu une bousculade. Faisant une douzaine de blessés. Je précise qu'il n'y a pas eu de mort comme veut faire croire une certaine presse". Et Hubert Oulaye d'expliquer les raisons de cet incident. "Les transporteurs chargés de ramener les visiteurs chez eux étaient tellement pressés que les populations ont voulu se faire servir rapidement afin de prendre place à bord de leur véhicule. C'est dans cette ambiance que la bousculade est intervenue. Mais sur l'ensemble des 10 blessés, certains ont été retenus pour plus de soins avant d'être libérés. Aujourd'hui, (ndlr, hier) ils vont rentrer". A précisé le conférencier non sans conclure pour dire que la région du Moyen-Cavally a été assistée par le Président de la République au moment où elle était en difficulté. "A Guiglo, quand nous avions des graves problèmes de sécurité, le Président a nommé des gouverneurs militaires pour nous sécuriser. Les problèmes d'encadrement administratifs ont trouvé des solutions idoines avec l'érection de certaines localités en sous-préfecture, en communes et en départements. Après tout ça, que pouvons-nous apporter au Président de la République si ce n'est le soutenir". S'est-il interrogé.
Simplice Zahui