mardi 30 novembre 2010 par Le Mandat

Contrairement aux rumeurs faisant état de ce que la ville de Bouaké a connu des perturbations le dimanche 28 novembre 2010, la vie suit son cours dans la tranquillité la plus totale en ce moment. Les transporteurs ont repris du service. Les différentes gares et compagnies de transport connaissent leurs cours normaux. Les passagers effectuent sereinement leur voyage. C'est le cas de dame Traoré qui, venue accomplir son devoir, rentre chez elle. J'étais venue voter hier (dimanche) et je tiens à retourner à mon lieu de service. Je suis fière d'avoir voté en toute tranquillité et de pouvoir rentrer , a-t-elle indiqué. Pour M. Konaté, commerçant d'engins, les activités ont repris. Ici, nous ne connaissons pas de trouble. Hier, nous avons voté dans la paix et dans la joie. Et nous continuons de vaquer à nos occupations dans le calme , nous a-t-il dit. Pour M. Adjé, propriétaire d'un cyber café, tout est calme. Selon lui, Bouaké vit tranquille et sans perturbation aucune. Pour revenir sur la journée de dimanche, les populations, dans leur ensemble, ont voté dans le calme total. Le Général Bakayoko dit avoir veillé au grain. Nous avons donc constaté qu'effectivement la sécurité a été garantie sur les lieux de vote et au niveau des bureaux de vote. Nous voyons que c'est la discipline générale qui est observée par l'ensemble des populations qui viennent tranquillement voter de façon civilisée. Il va s'en dire que dans ces conditions, la sécurité n'a pas trop d'effort à fournir. En tout cas, nous avons vu tous les éléments du CCI composés des éléments des Forces Nouvelles et des FDS assurer convenablement la sécurité sur l'ensemble des lieux de vote et des bureaux de vote , a-t-il rassuré. Parlant du couvre-feu, il a tenu à faire cette précision. En ce qui concerne le couvre-feu, je pense que cette décision qui avait été prise par le chef de l'Etat a fait l'objet de beaucoup de remous. Au point que nous avons appris qu'après la rencontre avec le Facilitateur, le couvre-feu était levé. Par conséquent, je pense que c'est du passé et nos populations doivent vaquer à leurs occupations de jour comme de nuit , affirme le Général Bakayoko.
Dh De Brazza
Korhogo :
Pour combien Issa Malick a-t-il accepté de faire tuer ses frères ?
Convaincu de ne pouvoir obtenir un score de bonne teneur, la minorité présidentielle-Imp, a concocté un plan de perturbation généralisée des opérations de vote afin de réclamer leur annulation. C'est l'objet des braquages, des empêchements et autres actions nuisibles du FPI. Pendant que certains, comme des kamikazes, se font violenter où font des mises en scène comme Madame Lagou Henriette à Daoukro, d'autres comme Williams Attébi vont au charbon à Wassakara. Issa Malick, lui, a préparé le plan d'affrontement dans Korhogo ville pour demander l'annulation des votes. On connaît la suite depuis des comptes rendus dans les journaux d'hier. Pour combien de francs a-t-il accepté de mettre la vie de ses frères en danger. Rien que pour ça ?
Dadis
2 ème tour de la présidentielle
Alassane attend l'appel de Laurent
Chose promise chose due ! Le monde entier observe la Côte d'Ivoire et scrute les faits et gestes de Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Au cours du face à face entre les deux hommes, ils ont annoncé à la télévision en direct qu'ils respecteront les résultats annoncés par la CEI. On peut comprendre pourquoi Gbagbo a pris le décret du couvre-feu pour perturber le travail de la CEI. Mais l'institution dirigée par Youssouf Bakayoko a tenu bon et a commencé à publier les résultats. Comme il nous est interdit de ne rien dire avant la CEI, on attend. Mais celui qui sait connait, comme on le dit en plaisanterie. Si Gbagbo perd comme cela se dessine, aura-t-il ce courage des braves, de lancer l'appel de félicitations qu'Ado attend ?
G. A

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