mardi 14 décembre 2010 par Le Temps

En période de guerre ou de crise, la rumeur est un excellent moyen pour déstabiliser l'adversaire psychologiquement. C'est ce que tente de faire depuis début décembre dernier, la rumeur. La plus persistante fait état de menace sur le paiement des salaires des fonctionnaires et agents de l'Etat. Ce, après des démarches de Ouattara et son collaborateur Marcel Amon Tanoh, auprès de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) et de l'Association des professionnels de banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire, (Apbef-Ci) à ne plus collaborer avec le gouvernement du Président Laurent Gbagbo. L'objectif de ces colporteurs et marchands de rumeurs, est de jeter le trouble au sein des populations, particulièrement dans les rangs de l'armée républicaine afin de provoquer un mécontentement général contre le Président Gbagbo. Mécontentement susceptible d'entrainer des remous sociaux. Ils vont même jusqu'à faire croire que le compte de la Côte d'Ivoire à la Bceao aurait été fermé. Faut-il préciser que cette banque d'émission qui est une sérieuse Institution ne peut prendre une décision aussi grave sans avoir au préalable communiqué pour en expliquer les motivations et les conséquences qui découlent d'une telle décision. Mieux, la Bceao est une Institution supranationale qui ne fait pas de politique. La Bceao est une Institution supranationale qui ne fait pas de politique. Elle est astreinte à une stricte obligation de réserve et elle ne prend part, aux débats relatifs à la politique intérieure d'un pays. Il ne revient pas de désigner les dirigeants d'un pays ni cautionner un quelconque processus. Les règles de fonctionnement de la Bceao sont, on ne peut plus claires, nous indique une autre source. Si des sources confirment la démarche du camp Ouattara, elles indiquent que Ouattara n'a pas reçu en retour la réaction escomptée et ces deux Institutions continuent de travailler comme d'ordinaire avec aussi bien le Trésor public que les services du ministère de l'Economie et des Finances. Selon des informations en notre possession et que le nouveau grand argentier de l'Etat pourrait confirmer très bientôt, les fonctionnaires et agents de l'Etat n'ont pas de soucis à se faire. Car toutes les dispositions sont prises pour le traitement des salaires de ses braves travailleurs qui ont payé un lourd tribut à la crise qui a éclaté le 19 septembre 2002. Il convient de préciser que bien avant l'éclatement de l'actuel crise post-électorale, des dispositions en vue de la sécurisation des ressources de l'Etat, pouvant couvrir le règlement ses dépenses incompressibles dont les salaires sur plusieurs mois ont été prises. Voici une nouvelle qui va rassurer les Ivoiriens. Surtout à l'approche des fêtes de fin d'année.

Yolande Bahi

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