mardi 1 février 2011 par Le Patriote

Désormais, les écoles privées confessionnelles et laïques, pour celles qui le souhaitent, sont autorisées à ouvrir leurs salles de classes aux élèves. L'information a été rendue publique ce lundi 31 janvier au cours d'une réunion tenue par le préfet Diakité Sidiki avec les chefs d'établissements, les enseignants, les parents d'élèves et les élèves eux-mêmes. Ainsi que des partenaires du système éducatif.
Des assurances ont été également données par le préfet Diakité sur une reprise générale des cours pour bientôt. En tout état de cause, le préfet appelant a plus d'optimismea tenu à préciser à l'endroit de tous que l'année scolaire aura la même couleur pour tout le monde.
Sur la validité ou non de l'année, le délégué des Forces Nouvelles, Camara Daouda a relevé qu'elle est d'ordre politique. Pour lui, certes il y a deux gouvernements, mais un seul est légitime et reconnu par la communauté internationale. C'est ce gouvernement qui est le seul interlocuteur des partenaires dont la plupart dépendent de l'Onu qui a reconnu le président Alassane Dramane Ouattara, a-t-il signalé. Toutefois, M. Camara a indiqué que le gouvernement légitime est en train de travailler sur les questions essentielles telle que l'école pour que les chosent aillent vite quand, précise-t-il, la situation le permettra.
Le responsable du comité école et examen, Ouattara Kolo a, pour sa part, rappelésans aucune fierté que partout l'école va mal. Cependant, il promet que nous ne laisserons pas la situation nous échapper. Quand au maire Gueu Sahi, il croit encore que la situation peut être sauvée. Car, rappel-t-il, en 2003 nous sommes partis de zéro. Alors que, estime-t-il, aujourd'hui, il existe au moins une administration minimale et les partenaires sont là pour nous aider.
Rappelons qu'à l'issue du deuxième tour de l'élection présidentielle et suite au mot d'ordre de désobéissance civile lancée par le gouvernement Soro, les établissements scolaires de la ville ont fermé leurs portes. Le privé qui souhaitait reprendre vu qu'il n'est pas soumis au même régime que le public, parce que les parents d'élèves paient les cours de leurs enfants, a entrepris des démarches auprès des autorités. Il vient d'avoir quitus pour ouvrir les classes.
Rahoul Sainfort, Correspondant



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