jeudi 27 octobre 2011 par Destination Santé

Ou du moins ils ne connaîtraient pas le même type de stress. Cette étrange conclusion ressort d'une étude américaine. Un constat qui semble-t-il, se retrouverait aussi dans notre société.

Bien entendu, la vie au sommet présente bien des avantages. Les mâles dominants chez les babouins, ont un meilleur accès aux ressources et à la reproduction. Cependant comme rien n'est jamais acquis, ils doivent se battre pour préserver ce statut privilégié.

Or les taux d'hormone du stress se sont avérés très élevés chez les mâles dominants. Mais pas seulement. Car au final, il n'y aurait pas de si grandes différences avec les niveaux observés parmi leurs congénères de second rang.

Dans le premier cas en effet, les mâles doivent en permanence veiller à préserver leur rang. Ils doivent maintenir une forte activité reproductive, tandis que les mâles du bas de l'échelle se battent pour accéder à la nourriture ou d'autres ressources.

Ces résultats suggèrent que chez les primates, le sommet de la hiérarchie sociale implique des avantages mais aussi un coût émotionnel. Une situation finalement pas si éloignée de celle qui prévaut dans nos sociétés dites civilisées . Charles Darwin n'avait peut-être pas tout-à-fait tort
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