mardi 3 avril 2012 par Le Democrate

Ils étaient certainement nombreux, les Ivoiriens qui ont suivi avec une attention particulière, l'interview accordée par le Président Alassane Ouattara à la télévision ivoirienne le vendredi 30 mars dernier. Cet exercice, le premier du genre avec la Rti depuis son investiture le 21 mai 2011, a été l'occasion pour le chef de l'Etat de répondre aux nombreuses préoccupations des Ivoiriens. En effet, sur toutes les questions, Alassane Ouattara a affiché son engagement à diriger la Côte d'Ivoire autrement. Et ce, en insufflant une philosophie nouvelle dans la gestion des affaires sociales. Ainsi, se prononçant sur le système éducatif, le Président de la République a annoncé une innovation de taille. En effet, dans le souci d'approfondir l'assistance de l'Etat vis-à-vis des populations démunies, le premier citoyen ivoirien estime que les enfants de ministres et hauts fonctionnaires de l'Etat ne devraient plus avoir droit à la bourse. De fait, le privilège est désormais accordé aux enfants de famille modeste dont les résultats scolaires sont jugés satisfaisants. Une telle mesure est pour le moins qu'on puisse dire, salutaire. Car, s'il est vrai que l'Etat a pour devoir d'assurer un minimum de bien être à tous les citoyens, il n'en demeure pas moins qu'il se doit d'apporter une assistance significative aux plus vulnérables. Etant donné que ces dix dernières années ont été des plus difficiles pour les familles et que la pauvreté s'est considérablement accentuée, la majorité des Ivoiriens ne peut que se réjouir d'une telle décision. D'autant qu'elle apportera un soutien considérable à ces élèves qui, faute de moyens, ne peuvent poursuivre leurs études malgré leurs bonnes dispositions scolaires. De toute évidence, le chef de l'Etat marque par cette mesure son attachement à la lutte contre la pauvreté mais également démontre son sens du partage. Et ce, dans un souci d'humanisme et de solidarité.

Francis Kouamé (stg)
licea9@yahoo.fr

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