jeudi 28 mars 2013 par Sidwaya

Le Président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience, dans la soirée du mercredi 27 mars 2013 à Ouagadougou, la ministre de la Communication de la Côte d'Ivoire, Affoussiata Bamba-Lamine. Les échanges ont porté, entre autres, sur le bilan de la visite de celle-ci au "pays des Hommes intègres".

C'est en compagnie de son homologue du Burkina, Alain Edouard Traoré, que la ministre de la Communication de la Côte d'Ivoire, Affoussiata Bamba-Lamine, est allée faire le bilan de sa visite au Président du Faso, Blaise Compaoré. Je suis venue au pays des Hommes intègres dans le cadre du Traité d'amitié et de coopération Burkina-Côte d'Ivoire ; lequel traité dans son volet communication a fait l'objet de la signature d'un protocole d'accord. Naturellement, mon collègue du Burkina Faso et moi, sommes venus présenter ce protocole au président du Faso , a affirmé Affoussiata Bamba-Lamine au terme de l'audience. Elle a, par ailleurs, indiqué que la rencontre avec le président du Faso a permis de voir dans quelle mesure le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire peuvent mieux travailler tout en bénéficiant du soutien des deux chefs d'Etat. Nous lui avons rappelé que ce protocole ne concerne pas seulement le volet communication, étant donné que d'autres secteurs sont concernés par l'accord de coopération entre les deux Etats , a-t-elle poursuivi. Et le souhait de la ministre ivoirienne, est que les structures sous tutelle des ministères de la Communication du Burkina Faso et de la Côte d'Ivoire puissent travailler sur le terrain dans l'esprit de l'accord qui a été conclu. S'exprimant sur le bilan de sa visite au Burkina, Affoussiata Bamba-Lamine a signalé que celui-ci a été positif, dans la mesure où elle a pu apprécier beaucoup de choses dans le secteur de la communication. A l'entendre, la manière dont le Burkina Faso travaille et la libéralisation du secteur de la Communication ne l'ont pas laissé indifférente. Nous avons vu que pour optimiser le travail des journalistes dans certains domaines, il faut des partages d'expériences , a-t-elle signifié. Et d'ajouter qu'il est important d'avoir une coopération entre la RTI et la RTB, car la chaîne publique burkinabè dispose d'une production cinématographique très intéressante. Dans le même ordre d'idée, elle pense que la RTI peut également aider la RTB dans le domaine de la formation des journalistes.

Souleymane KANAZOE

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