vendredi 7 juin 2013 par Le Democrate

La Côte d'Ivoire et la suite des réactions après la décision annoncée, le lundi 3 juin 2013, par trois juges de la Cour pénale internationale (CPI) de demander au procureur des preuves supplémentaires afin de déterminer si Laurent Gbagbo sera jugé à La Haye. Contrairement à ce qu'annonçait mercredi sur notre antenne le porte-parole du parti au pouvoir, qui disait que les familles des victimes de la crise postélectorale n'étaient pas déçues, elles sont plutôt furieuses et tiennent à le faire savoir.
Ce jeudi a lieu une Conférence de presse par le collectif des victimes de Côte d'Ivoire, mais dès hier une première mobilisation a rassemblé une dizaine d'associations. Le président de l'Alliance pour le changement, un mouvement plutôt à caractère politique, exprime sa révolte. La CPI qui de plus en plus fait face à un certain nombre de critiques veut se crédibiliser, déclare Alphonse Soro. Nous protestons avec la dernière énergie que nous avons. Nous n'attendons rien d'autre ici qu'un procès pour Laurent Gabgbo .
Et face à la confiance affichée par la mouvance pro-Gbagbo qui espère toujours l'abandon des charges de la Cour pénale internationale contre l'ex-président ivoirien, Alphonse Soro regrette le manque de mobilisation des familles des victimes : Nous avons ici plusieurs associations et nous ne comptons pas nous arrêter à l'expression de l'indignation et la colère, nous allons nous faire entendre sur le terrain et vous serez témoin de ces manifestations populaires des victimes de la crise ivoirienne .
Après la décision rendue publique en début de semaine par les trois juges de la Cour pénale internationale, partisans et adversaires de l'ex-chef de l'Etat ivoirien se retrouvent sur un point : tous disent qu'à ce stade, la CPI traite le dossier Gbagbo sous un angle politique.

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023