mercredi 7 mai 2014 par CCA

Le Conseil du Coton et de l'Anacarde peut poursuivre la réforme de la filière anacarde dans la sérénité. Motif, le bilan à mi-parcours de la première campagne 2014 de commercialisation de la noix de cajou post-réforme, l'ensemble des acteurs, notamment, les producteurs et acheteurs sont satisfaits.
Réunis le samedi 26 avril 2014 dernier, au siège du Conseil du Coton et de l'Anacarde, aux II Plateaux, en vue d'échanger sur les actions déjà menées ou en cours et éventuellement envisager de commun accord des mesures correctives, les acteurs de cette filière présents à cette rencontre n'ont pas manqué d'exprimer leur joie face au bon déroulement de la campagne. En effet, il est ressorti des présentations et échanges que le volume de noix achetées aux mains des producteurs a atteint 362 523 tonnes, soit 70% de la prévision de production totale au titre de la campagne 2014 arrêtée à 500 000 tonnes. Ainsi, pour la seule campagne principale, ce sont 81,5 milliards FCFA qui ont été distribués aux producteurs. Cette quantité est répartie comme suit, 180 040 tonnes exportées, 118 720 tonnes stockées dans les entrepôts portuaires, 33 753 tonnes dans les usines et environ 30 000 tonnes dans les magasins intérieurs. Ce sont donc à peine 140 000 tonnes qui ne sont pas encore achetées.
Face aux inquiétudes suscitées par des complaintes de certains exportateurs exigeant une baisse des cours durant cette période de pluie impactant négativement sur la qualité, le Directeur Général du Conseil du Coton et de l'Anacarde, Malamine Sanogo a rassuré les producteurs. Il n'ya aucune raison objective qui pourrait justifier la révision du prix du Kg de la noix de cajou bord champ ; le prix plancher de 225 F CFA reste donc en vigueur sur toute la zone de production , a-t-il soutenu. Et pour cause, souligne-t-il, rien sur le marché international ne permet de prendre une telle décision. M. Malamine Sanogo a exhorté les acheteurs à ne pas céder aux menaces voilées de certains exportateurs et à s'organiser.
Au cours de cette rencontre qui a vu la participation d'un grand nombre d'acteurs, le Directeur Général a fait part des discussions entre sa structure et les banquiers afin de trouver les mécanismes idoines de financement de ce secteur.
Par ailleurs, il s'est félicité de la baisse drastique des exportations frauduleuses vers les pays limitrophes. Car estimées entre 80 000 et 100 000 tonnes la campagne dernière, ces fuites ne concernent à ce stade de la présente campagne qu'à peine 4 000 tonnes. Toutefois, il a été demandé aux producteurs de rester vigilants et de mettre en avant l'intérêt de l'économie ivoirienne.

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