mercredi 20 aout 2014 par TV5.org

Face à l'ampleur de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, l'Organisation mondiale de la Santé a autorisé l'emploi de médicaments "non homologués". Mais comparé à l'effort suscité par d'autres maladies, la recherche sur le virus Ebola est à la peine. Explications.
Du jamais vu. Cette expression est sans doute celle qui qualifie le mieux l'épidémie d'Ebola qui sévit en Afrique de l'Ouest depuis cinq mois. Ce mardi 19 août, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) affirmait que le virus continue de se répandre dans la région, malgré "des signes encourageants" au Nigéria et en Guinée. La présidente du Liberia, elle, a décrété un couvre-feu général à partir du 20 août au soir, ainsi que la mise en quarantaine de deux quartiers urbains. Le coordinateur des Nations unies (ONU) pour Ebola, David Nabarro, qui entame ce mercredi une tournée dans les zones touchées par l'épidémie, a déclaré avoir l'intention de mobiliser les 7500 Casques bleus du Liberia dans la lutte contre la maladie.

Selon le dernier bilan de l'OMS (publié le 16 août), l'épidémie, la plus grave depuis l'apparition de cette fièvre hémorragique, en 1976, a causé 1229 morts sur les 2240 cas confirmés, suspects ou probables, qui ont été recensés. Hors de l'Afrique, des tests sont en cours sur trois patients, au Vietnam et en Birmanie. L'Allemagne a recensé plusieurs cas suspects, qui se sont tous révélés négatifs. Des soupçons pèsent sur un Espagnol de retour de Sierra Leone. Outre-Atlantique, un patient peut-être exposé au virus a été mis à l'isolement dans un hôpital californien. ... suite de l'article sur Autre presse

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