mercredi 22 octobre 2014 par PNCS

?'Nous ne devons pas attendre le jour des élections pour parler aux Ivoiriens. C'est maintenant qu'il faut créer les conditions pour organiser des élections apaisées sur la base de la confiance'', a fait remarquer lundi 20 octobre 2014, le Pr Koné Mariatou, directrice coordonnatrice du PNCS. Ce, à la faveur d'une visite qu'elle et son institution ont effectuée au Conseil constitutionnel. Il s'est agi pour la patronne du Programme d'échanger avec le Président Francis Wodié sur les possibilités d'un cadre de collaboration entre les deux structures afin de créer les conditions pour des élections apaisées et acceptées. Car, pour l'hôte du Président du Conseil constitutionnel, l'institution qu'il dirige ne doit pas être perçue seulement comme celle qui ne valide que les résultats des élections. Pour ce faire, le PNCS, de l'avis de sa première responsable, entend organiser une campagne de sensibilisation et d'information en langues nationales sur le rôle du Conseil constitutionnel dans le cadre du processus électoral. Ceci, en vue de faire comprendre aux populations le fonctionnement de cette institution ; d'une part, et de dissiper les incompréhensions qui pourraient être source de tensions, d'autre part. ?'Il faut tourner la page de la guerre. Cela passe par la cohésion sociale'', a-t-elle soutenu. Une démarche appréciée par le Pr Francis Wodié, qui a expliqué que la collaboration entre son institution et le PNCS est plus qu'une nécessité :'' Les deux institutions s'approchent de l'une de l'autre. Etant entendu que la cohésion sociale est au centre de l'intégration sociale et nationale. Les élections doivent y contribuer. Il est bon que par la voix du PNCS, nous créions les conditions de la confiance nécessaire pour l'organisation d'élections transparentes en toute équité. Le Conseil constitutionnel va prendre ses responsabilités'', a annoncé le constitutionnaliste, tout en soulignant que le renforcement de la cohésion sociale à la veille des élections de 2015, constitue la base sur laquelle la société ivoirienne pourra connaître un développement harmonieux. Pas question donc de perdre le temps. Les deux institutions ont décidé de se retrouver incessamment pour poser les sillons du partenariat gagnant-gagnant, pour que les risques de conflits soient réduits avant toute élection. En attendant, elles ont procédé à l'échange de documents relatifs à leurs missions respectives.

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