mardi 20 janvier 2015 par Liberation.fr

PORTRAIT

Le beau gosse expatrié entraîne désormais l'équipe de foot de Côte-d'Ivoire qui dispute la Coupe d'Afrique des nations et rêve de devenir prophète en son pays.
Le contact avec le cornac des éléphants ivoiriens s'établit sans encombre. Deux, trois textos et on retrouve Hervé Renard sur les Champs-Elysées, le lendemain matin.


Costume noir cintré, chemise ton sur ton, le beau gosse de 46 ans engloutit un café dans la boutique Nespresso. L'étrange impression de déjà-vu, d'être devant un spot publicitaire. De passage à Paris avant les fêtes, l'ancien entraîneur du FC Sochaux vaquait à Abidjan la veille, transitera par Londres le lendemain. Il visite les joueurs de la sélection avant d'annoncer sa liste d'heureux élus qui participeront à la Coupe d'Afrique des nations (CAN) qui commence le 17 janvier. La Côte-d'Ivoire tentera de remporter un trophée qui lui échappe depuis 1992. La génération en or, incarnée par Didier Drogba, aura souvent tourné autour sans jamais décrocher la timbale. Querelles intestines, egos boursouflés : là encore, The Song Remains The Same.


Ensuite, Hervé Renard repassera par chez lui à Lusaka (Zambie) pour voir sa femme, Sénégalo-Zambienne, et leur petite fille. L'entraîneur français est un héros là-bas depuis le 12 février 2012, jour où les Chipolopolos (le surnom de la sélection) ont remporté leur première CAN contre le favori ivoirien. Du délire. Le symbole est fort : la Zambie gagne le trophée au Gabon, vingt ans après le crash de l'avion de la quasi-totalité de l'équipe nationale au Gabon. ... suite de l'article sur Autre presse

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023