mercredi 15 juillet 2015 par AIDP-PME/PMI

Les autorités ivoiriennes ne cessent de demander aux ivoiriens d'entreprendre plutôt que de voir tout le monde intégrer la fonction publique.

Cette volonté louable ne semble pas être perçue à sa juste valeur par les autorités policières et judiciaires.

Malgré l'existence d'un tribunal de commerce et la ratification de différents traités commerciaux notamment le traité de l'OHADA, l'exercice de la profession de dirigeant d'entreprise demeure menacé par le parquet ivoirien.

Alors que tous les actes de commerces relèvent du tribunal de commerce, le parquet par le truchement du qualificatif d'escroquerie requalifie tous les actes de commerce en affaire relevant du droit pénal. Pire, c'est seulement après la mise sous mandat de dépôt que des enquêtes sont diligentées.

Les prévenus passent souvent de longs mois à la maison d'arrêt et de correction avant d'être entendus une première fois pour être ensuite oubliés par les juges.

Ainsi par un tour de magie du parquet ivoirien, des chefs d'entreprises légalement constituées sont immobilisés ainsi que leurs entreprises et les nombreuses familles qui en dépendent.

La sortie de cette nasse se négociant la plupart du temps par de fortes sommes d'argent.
Le message ainsi véhiculé est clair: entamer des affaires et nous vous mettrons en prison .

L'environnement des affaires en côte d'ivoire se trouve fortement compromis. Ni les investisseurs nationaux, ni les investisseurs internationaux ne sont en sécurité dans un tel climat.

L'Association Ivoirienne des Dirigeants et Propriétaires de PME/PMI (AIDP-PME/PMI) proteste vigoureusement contre cette pratique qui dure depuis des lustres et plombe l'activité économique.

L'Association Ivoirienne des Dirigeants et Propriétaires de PME/PMI (AIDP-PME/PMI) demande la libération immédiate de tous les dirigeants d'entreprise injustement détenus à la MACA pour des affaires commerciales.

L'AIDP-PME/PMI attire l'attention des pouvoirs publics, des organismes des droits de l'homme, des chancelleries sur cette pratique qui n'honore pas la Côte d'Ivoire et qui va à contre courant des slogans diffusés à longueur de journée par les pouvoirs publics sur l'émergence.

Pour l'AIDP-PME/PMI
Le comité ad hoc

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