samedi 12 septembre 2015 par PNCS

Abidjan, 11 sept (AIP) ? La directrice générale du Programme national de cohésion sociale (PNCS), Koné Mariatou, a visité vendredi les premiers blessés graves de la crise postélectorale bénéficiant d'une prise en charge totale de l'Etat et pour lesquels "le rêve est devenu réalité".
Quatre ans après leurs blessures, quatre malades admis à l'Hôpital militaire d'Abidjan (HMA) et deux autres dans une clinique de Yopougon ont reçu le réconfort de Mme Koné.
Togola Souleymane avait été opéré trois fois auparavant sans succès. Deux semaines après son opération au HMA, il a retrouvé la mobilité de sa jambe qui avait été broyée. Il est en phase de cicatrisation en attendant la consolidation du traitement et la rééducation.
Comme lui, Bakayoko Yaya, qui a été victime d'un traumatisme de la hanche qui s'est aggravé par manque de soins appropriés a subi avec succès "l'une des opérations les complexes de la chirurgie des os", selon le chef du service de chirurgie du HMA, Dr Keli Elie.
Après le traitement physique et somatique, ils bénéficieront d'une prise en charge psychologique, a-t-il indiqué.
Comme eux 23 victimes, gravement blessées, seront traitées dans cet hôpital sur le millier de malades qui bénéficient de ce programme lancé le 4 août par le président de la République, concernant les personnes blessées recensées sur l'ensemble du territoire.
Ce programme a démarré avec 82 patients et concernera toutes les victimes, a promis la directrice du PNCS.
"Nous sommes venus constater le début de la prise en charge des grands malades et blessés de la crise. Le rêve est devenu réalité pour les victimes dont certains attendent depuis quatre ans. Pour la première fois en Côte d'Ivoire, des victimes sont entièrement prises en charge par l'Etat", s'est réjouie Mme Koné Mariatou.
Pour le président du collectif des victimes, Issiaka Diaby, c'est le résultat des actions menées depuis la fin de la crise. Malheureusement, sur la liste de 255 personnes déposée en 2012, huit sont décédées avant le début de leur traitement.
Toutefois, des victimes reviennent se faire recenser parce qu'elles n'y croyaient plus, a-t-il souligné.
La prise en charge des malades et blessés s'inscrit dans le cadre de l'indemnisation des victimes de toutes les crises survenues depuis 1999, note-t-on.
(AIP)

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023