vendredi 13 mai 2016 par ivoirejustice.net

Après une discussion à l'abri des regards sur le sort réservé au prochain témoin, la Cour pénale internationale (CPI) a de nouveau entendu le témoin P-441 pour sa dernière (très courte) journée de comparution.

Séri Zokou, un des avocats de Charles Blé Goudé, reprend son interrogatoire. Il revient d'abord sur les affrontements réguliers entre jeunes des quartiers Yao Séhi et Doukouré à Yopougon.

Comment savez-vous qu'Agbolo se tenait devant la porte du domicile de Charles Blé Goudé si vous n'y êtes jamais allé ? , interroge l'avocat ivoirien rebondissant sur une déclaration du témoin la veille faisant d'Agbolo le garde du corps de Blé Goudé. Le témoin fournit des explications, mais elles sont quasi inaudibles pour l'audience du fait de la déformation de la voix (qui est censée garantir l'anonymat du témoin, tout comme la déformation de son image).

Séri Zokou s'intéresse ensuite à la confession des personnes qui avaient été enterrées par le témoin en avril 2011. Quelle était la confession de ces 34 personnes ? , demande-t-il. Je ne sais pas pour tout le monde , explique le témoin qui précise en revanche que les trois personnes qu'il connaissait étaient bien des musulmans.

Jean-Serges Gbougnon, l'autre avocat ivoirien de Charles Blé Goudé, articule rapidement quelques questions sur les jeunes des quartiers et les entrainements, mais aussi sur les fameux barrages présents à Yopougon. Qui a établi ces barrages ? , demande-t-il au témoin. Je ne sais pas , répond ce dernier. Qui leur a demandé de faire ces barrages ? ... suite de l'article sur Autre presse

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