jeudi 2 juin 2016 par Africahotnews.com

Visiblement, la police ivoirienne est au trousses des malfaiteurs ces derniers temps. Après le démantèlement d'un réseau de jeunes bandits de grand chemin, s'en est le tour d'un autre.

Recensement, l'opération "Epervier" menée conjointement par la police nationale, le Centre de coordination des décisions opérationnelles (Ccdo), la Brigade anti-émeute (Bae), la Police judiciaire (Pj) et la Police anti-drogue (Pad) a permis de mettre la main sur plus de 250 jeunes gangsters qui opèrent sous le pseudonyme de "Microbes". Et ce n'est pas fini.
La police criminelle ivoirienne vient encore de démanteler un vaste réseau de bandits de grands chemins.

Chez eux, une impressionnante arme de guerre a été saisie. Le gang et leur arsenal ont été présentés mardi dernier, à la presse dans les locaux de la police criminelle au Plateau, le quartier des affaires à Abidjan.

Parmi les armes de guerre, on cite : un P.A. de type MAB P.15, calibre 9 mm, garni de 15 minutions, un P.A. de type MAGNUM garni de 06 munitions, 299 munitions de différents calibres, 13 chargeurs d'AK 47, une radio émetteur-récepteur, un treillis militaire, des brassards de sécurité et des amulettes.
Très organisée, la bande opère par étape. D'abord, elle procède par un repérage de ses victimes. Ensuite donne l'alerte afin de permettre aux autres membres du groupe de passer à l'attaque. Une méthode qui lui a jusque-là réussi, avant la date du 25 mai où elle est tombée dans les filets de la police, explique la police criminelle.

Selon cette dernière, le réseau démantelé est champion dans les attaques de convois d'argents et de commerçants.

Dirigé par Hamidou Guindo alias Oustaz, leur démantèlement fait croire à bon nombre d'ivoiriens que, le gang n'opérera plus.

Le préjudice causé par la bande de Oustaz à leurs victimes est estimé, depuis décembre 2015 à plus de 53.900.000 FCFA. Hamidou Guindo a été condamné deux fois pour les mêmes faits en 1988 (3 ans de prison ferme) et en 1995 (6 ans).

Damé Issa alias Sékou, un repris de justice, condamné une fois à 30 ans de prison ferme, recouvre la liberté à la faveur de la crise postélectorale et reprend ses activités. Foré Bi Antoine alias Tony et Ouédraogo Souleymane alias Cobra ( un ex-combattant ), quant à eux n'ont pas encore visité les cellules de la Maison d'Arrêt et de Correction d'Abidjan (MACA). Eric, Koudouss et petit Kadoh, trois autres acolytes sont toujours dans la nature souligne la police.

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