mercredi 8 juin 2016 par ADDEC

Les zones rouges des conflits permanents entre éleveurs et agriculteurs en Côte d'Ivoire sont les régions du bafing (Touba) Worodougou (Seguela) , Bere (Mankono, Dianra, Bouandougou) Kabadougou (Odienné), Folon (Minignani Goulia, kaniasso, Tienko). A cela s'ajoutent les zones moins exposées ou les conflits sont sporadiques ça et là notamment les régions du poro ( korhogo, Dikodougou, Komborodougou), tchologo (Koumbala, Kalakala) , et bagoué (Boundiali) hambol, (katiola, Niakaramadougou). a déclaré le président du conseil d'administration (PCA) Neou Lassina de l'organisation non gouvernementale (ONG) de l'association de défenses des droits des éleveurs et cultivateurs (ADDEC) dont le siège est à Korhogo au Nord de la Côte d'Ivoire. Lui-même fils de père senoufo agriculteur et de mère peuhle appartenant à la communauté des éleveurs étrangers. C'était le 06 juin 2016 dans un hôtel de la place lors d'un point de presse.


Suites aux conflits constatés sur le terrain entre les agriculteurs et les éleveurs de ces localités dont nous nous sommes activement impliqués pour le retour à la paix, pour une cohabitation pacifique entre ces deux communautés condamnées à vivre ensemble. Nous avons adressés des correspondances en 2015 pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur le haut risque de conflits permanent entre ces deux peuples. Ces correspondances ont été réceptionnées aux dates du 09 novembre 2015 au ministère des ressources animales et halieutiques S/No 1890 cabinet MIRAH , 09 novembre 2015 au ministère de l'agriculture, 09 novembre 2015 à la commission nationale des droits de l'homme de Côte d ?Ivoire (CNDHCI) à la division des droits de l'homme de l'ONU-CI. Et le récent rapport été déposé et réceptionné en Février et Avril 2016 sur le risque de cas des conflits entre éleveurs et agriculteurs dans la région du Bafing. Des ampliations ont été adressés au corps préfectoral des dites localités. Mais nous n'avons pas été écouté a déploré le PCA de l'ONG ADDEC.


Des rapports qui ont réceptionnés par les ministères ivoiriens sus-cités et structures nationales et internationales de défenses des droits de l'hommes stipulent entre autre le port illégal de fusil de chasse calibre 12 par des agriculteurs et éleveurs utilisés lors des conflits de destructions de cultures ou d'abattages de b?ufs éclatent dont des règlements , l'occupation par de s agriculteurs des couloirs de transhumance et de points d'eaux réservés aux troupeaux qui sont également des sources de conflits. Le manque d pièces administratives de la quasi-totalité des bouviers o u bergers conduisant les troupeaux, l'utilisation des mineurs de 12 a 15 ans comme bouviers ou bergers dans l'élevage. Le non respect des lois ivoiriennes par nombre d'éleveurs et de bouviers , leur arrogance dénoncée par d es agriculteurs , après assassinats ou disparition de bouvier d ou agriculteurs .Des conflits nés entre agriculteurs et éleveurs et éleveurs et éleveurs autour des tiges de ,récoltes rassemblées dans les jachères ,l'intrusion des intermédiaires véreux moyennant des rémunérations dans les règlements de conflits (libre cours à la corruptions sur tous ses échelles), le manque de statut professionnel des bouviers .

Le PCA de l'ONG ADDEC pour attester la crédibilité de son association a brandi des documents officiels dont un arrêté ministériel 022/MENIS/ BGAT/DAG/SDVA et publication de sa structure du journal officiel du 25 du jeudi 19 juin 2014. Mon appartenance biologique aux deux communautés (senoufo agriculteurs et peuls éleveurs) dont je parle couramment les deux langues me donnent des faveurs de résoudre les conflits pour une cohabitation pacifique a précisé Neou Lassiana. Il a ensuite terminé son point de presse par un appel au gouvernement ivoirien à assainir le milieu agropastoral qui rapporte beaucoup de dividendes à la Côte d'Ivoire par un appui aux structures légalement constituées intervenant dans le secteur . Le conflit éleveurs-agriculteurs n'a que trop duré. Il est temps d'y mettre définitivement fin en vue de prévenir le pire qui nous hante au quotidien. Et cela est possible. Il suffit de promouvoir la sédentarisation de l'élevage des bovins ou de dégager des espaces alloués spécialement aux éleveurs dans chaque région. Il s'agit également de réglementer la transhumance transfrontalière et d'y veiller sans complaisance. Les bêtes en liberté selon les pratiques en cours seront toujours des menaces pour les agriculteurs, pour la paix et la cohésion sociale. Par conséquent, des solutions responsables et durables s'imposent dans toutes les régions du pays. Les autorités-éleveurs car il en existe, doivent servir de modèles en conseillant à leurs bouviers souvent arrogants de respecter les populations autochtones et d'éloigner leurs bêtes de leurs champs a t-il proposé.


Rappelons que les récents conflits entre éleveurs et agriculteurs ont fait des morts, de nombreux blessés et déplacés dans les régions de Bouna (boukani) au Nord Est et Touba (bafing) au Centre-Ouest de la Côte d ?Ivoire. une récente étude de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) indique que l'élevage joue un rôle important dans l'économie des pays ouest-africains avec une contribution allant jusqu'à 44% du Produit intérieur brut (PIB) agricole de certains pays, notamment du sahel . L'analyse de l'OCDE portant sur le secteur du bétail en Afrique de l'Ouest souligne que la région ouest-africaine compte 60 millions de têtes de bovins et 160 millions d'ovins et de caprins.

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