mercredi 14 juin 2017 par POECI

La Plateforme des organisations de la Société civile pour l'observation des élections en Côte d'Ivoire (POECI), avec l'appui technique et financier du NDI et l'USAID, organise du 14 au 16 juin, à Grand Bassam un atelier de réflexion sur les réformes électorales.

Cet Atelier vise à permettre aux acteurs politiques et à la société civile de réfléchir sur les points de la loi électorale devant faire l'objet de réforme à la lumière de la nouvelle Constitution et de l'Arrêt de la Cour Africaine et, adopter de façon consensuelle des recommandations pertinentes devant contribuer à améliorer le cadre juridique et institutionnel des élections en Côte d'Ivoire.

Prennent part à ces journées de réflexion, des représentants d'ONG, de partis et groupements politiques, de Groupes parlementaires, d'institutions nationales et internationales, des personnes-ressources spécialistes des réformes électorales, la Commission Electorale Indépendante (CEI) et des représentants du Gouvernement.
Ces réflexions porteront entre autres sur la réforme du Code électoral, le découpage électoral, les modes de scrutin, le cumul des mandats, la faible inscription des jeunes sur la liste électorale, le convoyage des électeurs, la réforme de la CEI et la participation politique des femmes.

Cette démarche de la POECI s'inscrit dans la droite ligne des initiatives de réformes de la CEI du Code électoral menées au sortir de la crise post-électorale de 2010-2011 par des organisations de la société civile regroupées au sein de la Coalition pour la réforme de la CEI (COREF-CEI)et de l'ONG Actions pour la Protection des Droits de l'Homme (APDH) a déclaré Dr Marie Paule Kodjo, Porte parole de la POECI, à l'ouverture de cet atelier.

Ces travaux ont débuté par une session inaugurale qui à fait l'état des lieux du cadre juridique et institutionnel actuel des élections en Côte d'Ivoire, des principes actuels utilisés pour le découpage électoral et également l'état des lieux de l'inscription des jeunes sur la liste électorale et la question du convoyage des électeurs mais aussi de la participation des femmes aux élections.