samedi 9 septembre 2017 par Afrik.com

Je ne sais plus à quand remonte leur intrusion irrégulière dans le paysage de la violence ivoirienne, mais à l'époque mon petit doigt me disait que cet épiphénomène au sens de petit phénomène, ne ferait pas long feu. Aujourd'hui c'est avec beaucoup de peines et de meurtrissures, que je dois reconnaitre que je me suis fourré le doigt dans le globe oculaire.

A l'époque eu égard à leur jeune âge et aux méthodes qui étaient les leurs, je ne donnais pas cher de leur peau face à nos forces constituées qui avaient en théorie et en pratique, l'intelligence et les moyens de les ramener dans leurs foyers respectifs. Faute de combattre leur idéologie avec les ressources de notre dernière énergie, certains intellectuels du dimanche se sont complus à leur tailler un costard étiqueté : enfants en conflit avec la loi ! Si l'on voulait par cette phraséologie rendre tous les acteurs contemporains de la société responsable de cette embardée sociale, je pense sincèrement qu'on s'y est mal pris.

Car pour moi être dans une posture qui serait en conflit avec la loi, c'est se mettre dans une position constructive qui permet de mettre à nue, le caractère nocif de la loi en vue de sa correction. Tel n'a jamais été le cas. Il semblerait que les acteurs juvéniles pour la plupart de cette nouvelle forme de violence aux méthodes barbares et inhumaines, se sont eux-mêmes affublés volontairement du vocable de : microbe . Vecteur pathologique qui sied à mon avis, eu égard à la terreur destructrice qu'ils font subir aux paisibles ivoiriens / victimes qui ne demandent qu'à survivre dignement dans leur bulle respective. ... suite de l'article sur Afrik.com