mercredi 4 avril 2018 par L'Inter

L'information a de quoi surprendre plus d'un : la deuxième chambre du Parlement, le Sénat, qui fera sa rentrée solennelle le mardi 10 avril 2018, est au centre de convoitises, y compris de la part d'opposants au pouvoir d'Alassane Ouattara.

C'est que, suivant les dispositions de la Constitution du 8 novembre 2016, un tiers des sénateurs est désigné par le président de la République parmi les Ivoiriens reconnus pour leur expertise et leur compétence avérées dans les domaines politique, administratif, économique, culturel, sportif, professionnel et social .

Alassane Ouattara avait publiquement manifesté son intention de nommer des personnalités politiques de l'opposition dans le futur Sénat. Tant mieux ! Selon une source bien au fait des tractations autour de la nouvelle institution, à l'ombre des revendications sur le processus électoral, des membres de l'opposition s'emploient, depuis peu, à un lobbying dans l'espoir de figurer sur la liste restreinte des 33 sénateurs nommés. Ces aspirants au Sénat croient pouvoir y jouer un rôle, ne serait-ce que pour le symbole démocratique : l'écrasante majorité des sénateurs élus, samedi 24 mars 2018, étant issus de la coalition au pouvoir, une présence, même infime, de personnalités de l'opposition rendrait moins monocolore la future assemblée. Alassane Ouattara n'aurait encore rien décidé sur la proportion d'opposants à faire figurer sur sa liste. ... suite de l'article sur L'Inter