mardi 8 mai 2018 par lematin.ma

Les participants à la deuxième édition du Mpay Forum Africa, tenu le 3 mai à Casablanca, ont mené des réflexions poussées sur la manière d'accélérer la généralisation du mobile banking au Maroc et en Afrique. Le potentiel est de taille, puisque les flux des transactions qui seront dématérialisées sont estimés à 400 milliards de DH par an.

Les acteurs du secteur bancaire, des télécoms et du numérique sont désormais à l'épreuve du marché du mobile banking, mais également du vide qui reste à combler, notamment sur le plan fiscal et celui de la sécurité des données, pour libérer toutes les énergies de cette activité comptant plus de 280 millions d'utilisateurs en Afrique subsaharienne.
Le modèle économique qui se profile au Maroc intègre les deux secteurs incontournables que sont les banques et les télécoms. Avec 44 millions d'abonnés mobile au Maroc, les opérateurs pèsent sur ce nouveau modèle de paiement, ce qui plaide pour de nouveaux leviers de bancarisation via des filiales dédiées, ou autres solutions et dispositifs, explique Saloua Karkri-Belkeziz, présidente de la Fédération marocaine des technologies de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (APEBI). C'était lors de la deuxième édition du Mpay Forum Africa, un évènement qui réunit chaque année les principaux acteurs du secteur bancaire, des télécoms, des postes et du numérique pour débattre sur les enjeux du paiement en Afrique et d'en promouvoir les meilleures pratiques.
Le potentiel du mobile payment est de taille, puisque les flux des transactions qui seront dématérialisées sont estimés à 400 milliards de DH par an, selon un groupement d'intérêt économique (GIE).
Au Maroc on compte deux fois plus de mobiles que de comptes bancaires. De ce fait, l'Afrique est devenue le véritable épicentre de la mobile money, selon les données de la GSMA (l'Association mondiale des opérateurs mobiles).

Notons que le projet de Solution nationale de paiement mobile a été initié par Bank Al-Maghrib (BAM) et l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT). Les premières offres sont en cours de lancement par les acteurs (banques, opérateurs télécoms). Suivra le test de l'interopérabilité entre les offres mises en place par les différents intervenants. Ce test doit intervenir au plus tard en juin 2018. Mais pour l'heure, 80% des transactions se font cash au Maroc. Cela ne garantit pas la transparence et participe à alimenter le secteur informel, explique la présidente de l'APEBI. ... suite de l'article sur Autre presse

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