samedi 17 novembre 2018 par Union Africaine

Des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union Africaine (UA), une quinzaine environ, sont en conclave depuis ce samedi à Addis-Abbeba pour un sommet extraordinaire sur la réforme de l'institution.

Dans son allocution à l'ouverture, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, président de commission de l'organisation, a indiqué que cette réforme est aussi et surtout une affaire de volonté politique , après avoir salué les efforts déjà déployés dans ce sens.

Malgré le chemin parcouru, a-t-il insisté, nombre de chantiers ouverts dans le cadre des réformes restent à conclure. Et d'appeler les chefs d'Etat à prendre en compte la nécessité pour la Commission de disposer d'un plus grand degré de flexibilité en matière de gestion administrative, pour lui permettre de répondre avec plus de célérité et d'efficacité aux défis opérationnels liés à la mise en ?uvre des responsabilités qui sont les siennes au service des Etats membres.

Ont répondu à cet appel extraordinaire ce week-end dans la capitale éthiopienne, le Sud-africain Cyril Ramaphosa, l'Ivoirien Alassane Ouattara, le Guinéen Alpha Condé, le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Tchadien Idriss Déby Itno, le Djiboutien Ismaïl Omar Guelleh et le Rwandais Paul Kagame, par ailleurs président en exercice de l'UA.

Faire avancer la réforme institutionnelle de notre union est l'objectif de la présente session , a souligné le Rwandais. Les évènements sur notre continent et à travers le monde continuent de confirmer l'urgence et la nécessité de cet objectif, à savoir : renforcer davantage l'Afrique et assurer à ses enfants l'avenir dont ils ont besoin. Nous sommes au rendez-vous et nous avons passé la moitié du chemin. La fin est proche , a-t-il ajouté.

Le sommet est strictement consacré à la réforme de la Commission de l'UA, notamment sa structure, ses attributions, le processus de sélection et d'élection, entre autres.

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