par Jeune Afrique
Les discussions autour de l'importante réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), en vue de la présidentielle de 2020 en Côte d'Ivoire, sont au point mort. En cause : une interprétation différente entre le pouvoir et l'opposition de l'arrêt de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP), qui avait exigé une refonte de la loi électorale jugée déséquilibrée.
C'était le 21 janvier 2019. Dans l'auditorium de la primature, les responsables de partis d'opposition affichaient leur plus beau sourire. Ce jour-là, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly ouvrait les discussions autour de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), une vieille doléance de l'opposition et un v?u de nombreux diplomates accrédités en Côte d'Ivoire. Sept semaines plus tard, changement de décor, d'expression, de visage aussi.
Nous sommes au siège du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI d'Henri Konan Bédié), où les principaux responsables de l'opposition, en dehors de la dissidence du Front populaire ivoirien (FPI de Laurent Gbagbo, amené par l'ex-ministre Assoa Adou) sont réunis. Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du PDCI, entouré de la secrétaire générale de Pascal Affi N'Guessan, président du FPI et d'autres opposants, dont des proches de Guillaume Soro, ex-président de l'Assemblée nationale ; présentent des mines graves. ... suite de l'article sur Jeune Afrique