par Le Quotidien
Malgré la multiplication des missions de bons offices menés par le président Kuyo Téa pour ramener la sérénité dans la maison vert rouge, rien n'y fait. Il a beau être assidu à l'école de l'Asec et de son président Roger Ouégmin qui fêtait récemment ses 20 ans de règne sans partage ; il ne parvient toujours à imposer la paix dans la maison vert rouge. La boîte de pandore reste grandement ouverte. Et le mélodrame continue. Impuissant, le président Kuyo Téa souffle à la fois le chaud et froid. Manie le bâton et la carotte. En vain. Le volcan est toujours menaçant. La maison continue de sentir le roussi. C'est que le conflit à l'Africa ne porte pas sur un grief précis, mais sur la légitimité, voire sur l'existence de l'autre, en l'occurrence le président Téa, démocratiquement élu. L'Africa ne parvient pas à sortir du cycle infernal de rébelllion suivie de coup d'Etat. Les prédecesseurs de Kuyo Téa en savent quelque chose. Le problème des Oyés ne semble pas être une affaire de compétence de son président, de son esprit de management mais de l'environnement. De l'esprit de la maison, de ceux qui l'habitent et qui trouvent leur compte dans l'instabilité. Pour soigner son mal, l'Africa a toujours changé la tête, il faut peut-être essayer de modifier le corps ; c'est-à-dire les structures à la tête desquelles se trouvent des méchants intouchables.
L'assemblée générale ordinaire de l'Africa sport national dimanche à la bourse du travail à Treichville nous donne parfaitement raison. Boycottée comme d'habitude par des responsables dont certains dénoncent nuitamment la gestion du président Téa et qui n'ont pu avoir le courage de l'affronter en public. Des membres influents et statutaires de cette équipe ont curieusement brillé par leur absence à cet évènement. Cheikna Sylla, Antoine Bahi, Alexis Vagba, Emilienne Aka et plusieurs autres dignitaires de l'équipe n'ont pas favorablement répondu à l'appel du président de l'Africa sport national, Narcisse Kuyo , a rapporté un confrère. S'il le veut, le président de l'Africa peut construire un grand club.
Par Allan Aliali