Le directeur de campagne du candidat Laurent Gbagbo, qui n'est autre que le Directeur des affaires financières de l'Education nationale, Konan Kouakou Ahoutou, était le week-end pascal à Diabo et Botro. Premier à aller en zone sous contrôle des Forces nouvelles, il a lancé un message de pardon, d'entente et d'amour aux populations de ces deux localités : " La guerre est finie, faisons la paix avec tous nos frères. Oublions ce qui s'est passé pour qu'ensemble, nous reconstruisions le pays ".
A Diabo et Botro, le directeur de campagne de Laurent Gbagbo a expliqué le bien-fondé du dialogue direct qui a conduit à la formation du nouveau gouvernement rendu public le samedi 7 avril dernier et dont la mission est de ramener la paix en Côte d'Ivoire. " Aujourd'hui, chacun de nous doit tout mettre en ?uvre pour que le processus de paix réussisse ", a-t-il conseillé.
Profitant de cette cérémonie de réception organisée à son honneur par la population et d'hommage pour le " Général Watchard ", Konan Kouakou Ahoutou, fils de Botro, a fait savoir à ses parents qu'il soutient le Président Gbagbo parce que " c'est un homme de conviction, de parole qui a un programme de société attrayant et attractif, susceptible de maintenir la Côte d'Ivoire au poste de pays phare de la sous- région". Aussi, leur a-t-il demandé d'adhérer à la politique de Laurent Gbagbo et de le voter massivement à la prochaine élection présidentielle. A la tête d'une forte délégation composée de cadres locaux du FPI, parti au pouvoir, Konan Kouakou Ahoutou a salué la présence des responsables des Forces nouvelles qui ont assisté aux différentes cérémonies. Partout, les populations ont salué le combat que mène Kouassi Ferdinand dit " Watchard ". " Grâce à notre fils Kouassi Ferdinand dit Watchard, nous sommes prêts à nous mettre en rangs de bataille pour soutenir Gbagbo ", ont-elles soutenu.
Cette journée d'hommage a été marquée par des prestations de plusieurs danses traditionnelles et d'organisation de matches de football doté du trophée Konan Kouakou Ahoutou et, a pris fin par un bal populaire qui a drainé du beau monde.
Emmanuel Kouassi