mardi 24 avril 2007 par Le Front

Le navire de l'union des radios de proximité de Côte d'Ivoire (URPCI) tangue. Depuis le 7 avril dernier un comité ad'hoc présidé par Bamba Karamoko, directeur de radio Mankono, a été mis sur pied. En effet, selon Bamba Karamoko et Jean N'cho directeurs de radio Zénith à Marcory respectivement et radio Mankono Christophe Assi directeur de radio Bonne santé au Plateau et président de l'Urpci dirige cette structure à des fins personnelles. Au titre de gestion cavalière et opaque, Bamba Karamoko et Jean N'cho ont révélé, samedi dernier, que Christophe Assi s'est toujours servi des membres dans les différents contrats de l'union. Dont celui de la lutte contre la polio l'année dernière avec l'organisation mondiale de la santé (OMS). Nos sources ont avoué que le directeur de radio Bonne santé s'est accaparé de la grosse partie du butin. Quand d'autres radios se sont retrouvées avec des miettes (25 à 40 000f). Bamba Karamoko, le président du comité ad'hoc et son équipe ne démordent pas. Pour eux, il n'est plus question que Christophe Assi préside aux destinées de la structure. En réponse, le directeur de radio Bonne Santé a dénoncé l'illégalité de l'assemblée générale extraordinaire qui l'aurait destitué. Bien avant, il s'est prononcé sur la formation du comité de relance. A en croire Christophe Assi, cela frise un peu un montage mal ficelé. Car Nangui Henriette, directrice des programmes de radio Bingerville, membre de l'organisation des radios de développement communautaire de Côte d'Ivoire (présidée par Krihoua Guy Pierre) fait partie des personnes ayant apposé leurs signatures pour le comité de relance. Krihoua Guy Pierre que nous avons joint au téléphone nous a confirmé qu'Angui Henriette n'est pas membre de l'URPCI. Et qu'elle est sa vice-présidente. Poursuivant, Assi Christophe a dénoncé l'illégalité de l'assemblée générale élective. Qui l'a destitué. Car pour lui, des radios comme celle d'Attécoubé n'ont pas le droit de vote lors d'une assemblée générale. Avant de mettre un terme à son intervention, il n'a pas manqué de parler du courrier du 12 février 2007. Lequel courrier reçu le 28 du même mois ne portait aucune signature. Bamba Karamoko et N'cho Jean rejetant en bloc les accusations nous ont appris que celui-ci s'appuie sur les textes de 1999 qui sont en fait caducs. Cette atmosphère a fait place, depuis quelque temps, à un bicéphalisme. C'est le lieu d'exhorter les deux parties à accorder leurs violons. Car il y va de l'intérêt de l'union.




DD

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023