Le conseil général étant un instrument de développement, bien que l'Etat n'ayant pas assez de moyens, met tout au moins annuellement une certaine somme d'argent à la disposition des conseils généraux et qui devraient profiter à la population.
A Vavoua, là population est avide d'informations sur la gestion qui nous paraîtrait très opaque de son conseil. Nous constatons au fil du temps combien ce conseil nous a rendus pauvres et comment le président et son staff s'emplissent les poches à grande vitesse.
De par leur manière de gérer, ils nous ont précipités dans le gouffre du désespoir tout en s'appuyant sur les effets de la guerre. Le conseil général ayant maintenant pu organiser une réunion à Vavoua, nous osons croire que le président s'investira pendant le peu de temps qui lui reste avant les élections,à rendre heureuse la population qui a placé tout son espoir en lui, puisqu'en dehors des gestes sporadiques envers les déplacés de guerre en fin d'année, et des associations des femmes de Vavoua basées, bien sûr, à Abidjan et leurs salaires que nous nous gardons de publier, tout le reste des budgets des années écoulées devrait exister au trésor public.
Nous nous rendons compte que le conseil est insoucieux de la situation misérable et inconscient du grand retard du département accusé par la crise politico-militaire.
Dieu seul sait si le profilage des routes est envisagé, alors que l'accès est difficile pour tous les villages des cantons, Settis, Bronon, Gotron, Sokouya, Niadeboua pendant toutes les saisons sauf l'axe Daloa -Vavoua-Séguela car goudronné. En faisant le bilan global et de manière vérificative, le conseil général de Vavoua n'a véritablement rien réalisé pour le département. Pour masquer leur incompétence notoire, tous les arguments de défense pivotent autour du mot "ZONE ASSIÉGÉE". Par contre, les villes comme Bouaké, Korhogo, Odienné, et j'en passe, dans la zone assiégée sont de tout temps en action, positivement.
Le programme d'aide aux parents d'élèves, en négociant auprès de certains établissements d'enseignement secondaire et supérieur des réductions de frais de scolarité allant de 20 à 80%, n'a pas vu le jour à Daloa car, aucun élève de cette localité n'a pu être satisfait bien que les enfants soient inscrits sur la liste des postulants par l'émissaire du conseil général.
Le Bilan dans ce domaine précis nous indique que 210 candidats dont 57 à Daloa et 153 à Abidjan ont été satisfaits. D'où viennent ces chiffres ? Nous osons croire que le conseil général de Vavoua est en éveil.
Par VOHOU BI, fervent militant PDCI-RDA