Les travailleurs de la ville de San-Pedro ont dénoncé à l'occasion de la fête du Travail les conditions de vie difficile des habitants de cette localité.
Ils ont passé en revue les maux dont souffre San-Pedro. M. Baï Gueï qui parlait au nom de la centrale Dignité a déploré le fait que les émissions de la RTI ne sont plus suivies à San-Pedro depuis belle lurette.
La ville est sale. Les ordures obstruent certaines voies, notamment celle passant entre le Séwéké 3 et le Rotary. Les prix des loyers sont de plus en plus élevés, de même que les produits de première nécessité, a-t-il indiqué. Avant de demander aux autorités de la ville de remédier à ce qui peut l'être. Les autres représentants des centrales syndicales telles que l'UGTCI et la CGTCI ont, dans la même veine, demandé l'amélioration des conditions de vie des travailleurs. Le smig, ont-ils souhaité, doit être revu à la hausse.
Le préfet, M. Assi Abaka, s'est dit heureux que le front social à San-Pedro soit relativement calme, surtout au niveau du privé.
Il a terminé son propos en prophétisant que cette fête serait la dernière de la crise. L'année prochaine, nous fêterons avec faste, a-t-il affirmé.
Martial Detchi
Correspondant régional